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John Carpenter aimerait encore réaliser quelque chose (mais pas The Thing 2)

Par Corentin
1 octobre 2018
John Carpenter aimerait encore réaliser quelque chose (mais pas The Thing 2)

Problème, le cinéaste est un peu trop occupé à jouer aux jeux vidéo et à profiter de sa retraite pour se motiver à quoi que ce soit.

Le présent aime célébrer John Carpenter comme une des figures mythiques du Hollywood de l'imaginaire, dans les années 1970 et 1980. Là où ses camarades de l'époque, Spielberg, Scott ou Cronenberg ont continué à travailler après cette époque charnière, Carpenter, lui, aura eu un mal fou à passer les années '90 - au point de se spécialiser dans la musique, pour de jolis projets qui maintiennent sa légende en vie.
 
A l'occasion de la sortie de Halloween, le cinéaste accompagne les habituelles interviews promo' en sa qualité de compositeur, consultant et auteur original du premier film de la saga. Chez Entertainment Weekly, il a manifesté son envie de revenir réaliser quelque chose - sans idées précises, évidemment.
 
"J'adorerais revenir réaliser quelque chose, si c'est un truc que je peux faire à mon âge. Je ne vais pas refaire un nouveau The Thing, ça je peux vous le dire. Je n'irais plus jamais en Antarctique. Je veux quelque chose de facile. Je veux m'amuser.

J'ai toujours voulu faire quelque chose en Europe, et j'ai toujours voulu faire quelque chose à Venise. Je n'ai pas encore d'histoire pour ça, par contre. Quel endroit ! Quel étrange endroit ! Et Venise est en train de couler. Wow. Mais je ne sais pas, j'aimerais faire quelque chose en Europe, ce serait amusant. Il y a deux choses importantes dans ma vie du moment, cependant. Le basket, quand la saison démarre, et les jeux vidéos. 

Le truc, c'est que pour jouer aux vidéos, vous devez rester assis sur une chaise et ne pas vous lever ou faire quoi que ce soit. J'adore ça. Mon boulot, aujourd'hui, c'est de rester assis et de ne rien faire du tout !"

En résumé, si l'imaginaire moderne révère Carpenter comme un maître, il est facile de lire entre les lignes qu'il n'a plus réellement envie de se compliquer l'existence en se relançant dans un nouveau projet. A moins que quelqu'un n'ait un bon scénario à proposer, qui lui permette de partir à Venise aux frais d'un studio quelconque (pas bête, regardez, on fait pareil en France avec des comédies comme Going to Brazil ou Budapest).
 
A la fois, on regrette que le cinéaste ne soit pas plus motivé à proposer un dernier leg aux générations modernes, et d'un autre côté on regarde comment l'âge et l'envie de rester actuel a affecté ce pauvre Ridley Scott. Et finalement, on se dit que c'est pas si idiot, ce plan de retraite basket/jeu vidéo.