Actualités

Mike Flanagan s'explique sur la fin controversée de Jessie (Gerald's Game)

Par Arno Kikoo
3 octobre 2017
Mike Flanagan s'explique sur la fin controversée de Jessie (Gerald's Game)

Tout juste sorti sur Netflix, le film Jessie (Gerald's Game) fait parler de lui majoritairement en bien, malgré un épilogue qui a divisé le public. Tout comme avait pu le faire un certain livre à l'époque...

Le réalisateur Mike Flanagan a confirmé son statut montant avec Jessie - dont on vous a parlé tout récemment sur le site. Comme le livre de Stephen King lors de sa publication, la fin du film provoque une certaine rupture qui ne manquera pas de diviser les spectateurs.

Et puisqu'on va devoir parler de cette fin, je vous invite à prendre en compte cette spoiler alert.

En effet, pendant son calvaire, Jessie croit parmi ses hallucinations voir une figure inquiétante, le Moonlight Man, représentation de son esprit de la Mort. Il s'avère à la fin que le Moonlight Man est en fait un serial killer en fuite (incarné par l'impressionnant Carel Struyken), qui a bien pénétré dans la maison de Jessie alors qu'elle était attachée à son lit. Un twist qui enlève son côté fantastique à toute l'histoire, et qui dans le film provoque une grosse rupture de ton dans ses dernières minutes. Mike Flanagan est revenu en interview sur le choix de conserver cette fin dans son adaptation.

"C'est quelque chose que j'avais adoré en lisant le livre. Je sais que c'était clivant pour les fans du bouquin, donc ceux qui n'ont pas aimé cet épilogue dans le livre ne vont pas l'aimer dans le film. Je suis certain que cet épilogue sera un argument pour ces gens-là, qui diront "j'étais vraiment pris dans le film, et *râle* cette fin. Mais c'est ce qu'il se passait dans le livre. Il n'y a pas eu un seul instant où j'ai pensé que cet épilogue ne devait pas faire partir du film, pour le meilleur ou pour le pire."

Une décision qui tient donc d'une volonté de fidélité absolue au récit de Stephen King. Et à l'heure où beaucoup se plaignent des libertés prises dans les adaptations, peut-on reprocher l'inverse à Mike Flanagan ?

Source