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Sur Bright, David Ayer estime n'avoir pas répété les erreurs de Suicide Squad

Par Corentin
9 janvier 2018
Sur Bright, David Ayer estime n'avoir pas répété les erreurs de Suicide Squad

Cinéaste avalé et recraché par le système des films de commande, David Ayer aura coup sur coup enchaîné deux productions lynchées par la critique, de Suicide Squad à Bright, disponible depuis la fin d'année dernière sur Netflix.

On aura vu un Ayer apaisé après l'insuccès critique de Bright, son dernier travail en date pour le compte de Netflix. Là où la presse se sera montrée rude avec cette production quadrillée, le réalisateur aura de son côté eu le temps de s'habituer aux mécaniques d'usage, après l'échec de son (?) Suicide Squad dans les salles de cinéma.
 
Basé sur un modèle de production peu ou prou similaire, l'adaptation des héros de John Ostrander a été une expérience formatrice pour Ayer. Ce-dernier explique aux micros d'Entertainment Weekly qu'il aura cherché à ne pas reproduire les mêmes erreurs sur Bright, avec plus ou moins de succès.
 
"C'est comme monter sur le ring, être mis KO et voir ce que ça fait. Et puis il a fallu remonter sur le ring à nouveau. Et réaliser des films est un jeu qui repose sur la confiance en soi, parce que vous devez vendre à tout le monde quelque chose qui n'existe encore que dans votre esprit. Les acteurs doivent sentir cette confiance pour être surs que vous savez ce que vous faites, c'est aussi le cas de vos équipes.

En tant que réalisateur, vous donnez le ton. Vraiment, en participant à ce film, je comprenais les obstacles, je comprenais les dangers, je voyais où se cachaient les alligators, vous voyez ? Et donc je me suis bien assuré de ne pas refaire les mêmes erreurs."

Ayer semble de son côté content de son travail (Netflix aussi, pour d'autres raisons), et devrait revenir sans Max Landis assurer un second volet déjà commandé. Pas sur en revanche que le réalisateur ait bien compris quels enseignements tirer de Suicide Squad.
 
Le plus logique aurait sans été de cesser de travailler dans un écosystème artistiquement castrateur - mais, on est en tout cas ravis d'apprendre qu'il sait désormais où se cachent les alligators. Admettons-le, c'est tout de même bien là une chose utile à savoir.