
On a aimé
• Le retour des Klingons
• Le Capitaine Lorca
• La Richesse des thèmes
• L'U.S.S. Discovery
• Le Capitaine Lorca
• La Richesse des thèmes
• L'U.S.S. Discovery
On n'a pas aimé
• Un problème de ton
• A la limite du caricatural
• Des problèmes de jeu
• Des personnages stupides
• A la limite du caricatural
• Des problèmes de jeu
• Des personnages stupides
Nouvelle semaine, nouvel épisode de Star Trek : Discovery ! Vous connaissez la chanson, et on vous propose donc de passer en revue le quatrième épisode de la série dans cette nouvelle chronique, qui se montrera à peine plus tendre que celle de la semaine dernière.
Mais qu'importe mon avis, comme d'habitude, attention aux spoilers pour celles et ceux qui n'ont pas encore visionné cet épisode.
Ce qu'on a pensé de cet épisode
Réalisé par Olatunde Osunsanmi, ce quatrième épisode nous apprend que le couteau du boucher n'a que faire des larmes de l'agneau. Et ça tombe bien puisque l'ensemble de l'épisode va graviter autour d'une thématique forte, la condition animale. On retrouve ici l'esprit de Star Trek, d'ailleurs, dans sa capacité à brasser des idées très actuelles, en tous cas. Comme les deux premiers épisodes, et bien plus que le dernier opus en date, cet épisode se montre ainsi assez riche du côté des pistes de réflexion qu'il distille.
Pas seulement grâce à la bestiole au cœur du vaisseau d'ailleurs, mais aussi au retour des Klingons, qui manquaient cruellement à l'épisode précédent. Leur fonctionnement en grandes maisonnées et les clans de l'espèce belliqueuse rendent l'épisode très intéressant à suivre, et on est ravis de voir que le parallèle entre les parcours de Michael et Voq se poursuit. Ajoutez à cela la présence d'un Jason Isaacs toujours convaincant dans son rôle d'un Lorca va-t-en-guerre, et vous obtenez un épisode plutôt chouette.

Du côté thématique en tous cas, car le reste pèche. Ne soyons pas trop durs non plus, puisque la réalisation reste de bonne facture, et propose même quelques jolis moments, comme lorsque Voq fouille l'épave du Shenzhou, par exemple. Mais je crois que ce qui me gêne le plus est le ton : Star Trek Discovery semble réellement flotter. On passe trop facilement d'une réflexion assez forte à un échange mou. De personnages prêts à sacrifier leur vie à d'autres rechignant à faire leur devoir. De l'humour au sérieux. Du grave au léger. Rien de rédhibitoire en soit, une série ayant le droit d'afficher plus d'un ton par épisode, mais ce quatrième opus de Discovery montre que la série a du mal à les lier entre eux. Et des personnages agaçants ou rendus stupides pour les besoins de l'intrigue n'aident pas. Sans même parler des disparités de jeu, qui exacerbent cette impression de ton en perpétuel changement.
Si l'ensemble reste divertissant et propice à la réflexion, j'ai donc parfois du mal à suivre l'intrigue. Mais pas à cause de sa complexité. C'est plutôt la faute à des changements de ton radicaux, qui risquent bien de coûter très cher à Discovery sur la durée.
Le moment fort
Puisque j'apprécie tout particulièrement l'U.S.S.Discovery et son apparence inspirée des dessins de Ralph McQuarrie, j'aurais bien choisi la scène où le vaisseau sauve les habitants des mines attaquées par les Klingons. Mais je dois dire que je n'ai pas bien compris la stratégie du Capitaine Lorca, visiblement peu soucieux des civils au sol lorsqu'il décide de larguer des bombes dans la tronche de ses ennemis.

Cela dit j'aime vraiment beaucoup l'engin et son côté exceptionnel dans la flotte de la Fédération - comme l'est le vaisseau de Voq du côté des Klingons, dans un parallèle intéressant d'ailleurs. Je choisirai donc la sortie du premier saut du Discovery, qui a bien failli s'écraser dans une étoile. Heureusement, Saru était là pour le tirer d'affaire !
La Réplique culte
Deux candidats sérieux cette semaine. Le premier concerne la bestiole ironiquement baptisée Ripper : "it can only be what it is, not what you want it to be" (il ne peut être que ce qu'il est, pas ce que vous voulez qu'il soit) qui nous rappelle que toute espèce alien découverte doit être analysée avec la prudence et la compassion qui caractérisent Starfleet. Mais je dois dire que l'autre réplique culte de ce quatrième épisode venait de monsieur Stamets, qui lui aussi, se montre prudent en toutes circonstances. Son "think of it as a placebo for my skepticism" (dites-vous que c'est un placebo pour mon scepticisme) est d'une efficacité... monstreuse, si j'ose dire !

Voilà tout pour cette semaine. N'oubliez pas de nous dire ce que vous avez pensé de ce quatrième épisode en attendant mardi prochain !