
On a aimé
• Le dilemme avec l'univers parallèle
• Le nouveau contexte
• Le nouveau contexte
On n'a pas aimé
• L'arc de Tyler
• Le conflit n'a pas de sens
• Une drôle de gestion de l'utopie Star Trek
• Le conflit n'a pas de sens
• Une drôle de gestion de l'utopie Star Trek
Nouvelle semaine, nouveau Star Trek. Sorti de son univers parallèle, Discovery revient dans sa dimension principale, légèrement modifiée par quelques mois de retard et un conflit qui a pris une toute autre tournure. Bref, cette semaine dans Star Trek, il n'y a que la guerre.
Malheureusement l'invasion de la guerre dans l'univers de la série ne réussite pas beaucoup à Discovery, qui pour faire simple, a de plus en plus de mal à gérer le caractère utopiste de Star Trek, qu'on évoquait déjà il y a deux semaines face au twist de Lorca.
Ce qu'on a pensé de l'épisode
Ce quatorzième opus, réalisé par David Solomon, s'avère assez compliqué à encaisser. On remarque tout d'abord une grosse incohérence entre le contexte du début de la série et de l'épisode, qui nous révèle qu'en étant divisées, les maisons Klingons parviennent tout de même à vaincre la Fédération, alors que le début de Discovery nous expliquait justement que les différentes factions alien avaient comme point faible leur mésentente. Tout aurait changé en l'espace de neuf mois ? La pastille est difficile à avaler.
Autre gestion hasardeuse de l'univers : l'aspect utopique de Star Trek est encore une fois malmené. Après nous avoir expliqué que la fédération ne peut produire un capitaine comme Lorca, la même organisation se lance tranquillement dans une Suicide Squad en embauchant l'ex-empereur Georgiou. Aux grands maux les grands moyens ? Soit, mais encore une fois, c'est un peu gros.

On continue ? La même chose s'applique à l'arc de Tyler, toujours plus catastrophique. Visiblement guéri, le personnage va tout de même être mis de côté par sa bien-aimée Michael, elle qui le soutenait pourtant dans les pires moments ces dernières semaines. Et pendant ce temps, ce sont les membres de l'équipage qui l'accueillent à leur table de cantine ? Le traitement de ce pauvre personnage est définitivement douteux.
En somme, si l'épisode a le mérite de faire revenir certains personnages comme Sarek ou l'amiral Cornwell, le contexte qu'il dépeint n'est ni exploré correctement, ni cohérent avec ce qui est développé depuis le début de la série. Pas étonnant que l'esprit Star Trek se perde en route donc, et je crois que je commence à comprendre les doutes des fans de la franchise, sans être un Trekkie moi-même.
Le moment fort de l'épisode
Si je n'ai pas trop compris comment les spores pouvaient aussi facilement être démultipliées, je dois avouer que la scène où la matière première du Discovery revient en masse est plutôt jolie, surtout parce qu'elle nous sort des couloirs lumineux et brillants des vaisseaux de la série, qu'on a déjà visité en long, en large et en travers.

Il serait d'ailleurs temps pour la série de se poser le temps d'un ou deux épisodes, histoire de sortir le spectateur de sa routine. En l'état, c'est ce qui s'en approche le plus, et c'est pourquoi on retiendra ce passage cette semaine !
La réplique culte
D'une manière assez ironique je retiendrais la réplique de Michael à la Georgiou d'une autre dimension : "I wanted to show a place of morality, of hope" qui pourrait résonner, si seulement Discovery choisissait une position claire face à l'esprit de la franchise Star Trek. Réinvention, modernisation, prolongement ? Par pitié, il faut choisir !
Voilà pour cette semaine. Sommes-nous dans le vrai ou complètement à côté de la plaque ? Dites-le nous en commentaires ! Des bisous, longue vie et prospérité !