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Top 5 : Les eyepatchs les plus classes sur les écrans
Par Alfro
5 février 2014
Le eyepatch, ou cache-œil en français, est un accessoire qui est presque devenu un élément visuel classique de la culture pop. S'il existe depuis des millénaires, ce sont les pirates qui ont d'abord popularisé ce bout de tissu. Ces derniers qui sont eux-même devenus des figures récurrentes des œuvres du cinéma ou du jeu vidéo, amenant avec eux cette imagerie de gueules cassées.
Vous pouvez être sûr que le personnage qui portera cet accessoire de mode cachera derrière ce cache-œil un passé brisé et une profonde blessure psychologique. Ou tout simplement un œil crevé. Quoiqu'il en soit, ces personnages "eye-patchés" traversent les films, séries et jeux vidéo en laissant une marque indélébile dans notre esprit. Voici ceux qui nous ont le plus marqué.
1
- 5. Saul Tigh
2
- 4. Sagat
3
- 3. Nick Fury
4
- 2. Elle Driver
5
- 1. Kurt Russell
6
- Et les autres...
1.
| 5. Saul Tigh
On commence avec un personnage qui aura porté son ombre inquiétante sur les quatre saisons d'une série qui est régulièrement citée dans les exemples des meilleures séries de tous les temps : Battlestar Galactica. Ce remake d'un classique de la télé SF nous présentait l'avatar de l'autorité militaire brute sous la forme du colonel Saul Tigh.
Ce personnage d'une rigueur de corps et d'esprit était interprété par un Michael Hogan qui donnait un tout nouveau sens à la discipline spartiate. Cet homme au caractère exécrable va pourtant faire preuve d'un courage exemplaire, mais qui va lui coûter un œil lors d'une bataille acharnée contre les Cylons. D'où le eyepatch qui va lui être imposé.
Pourtant, ce n'est pas une blessure à l'œil qu'il va cacher, mais un profond ressentiment qui va muter en une colère larvée qui va le mener à un extrémisme politique inquiétant. Qui va se révéler être totalement ironique dans une révélation qui va le remettre une nouvelle fois en porte-à-faux avec lui-même.
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2.
| 4. Sagat
Dans Street Fighter, tout le monde connait Ryu, Ken ou Chun-Li. Ces personnages sont devenus ambassadeurs à eux-seuls de tout un genre de jeu vidéo. Pourtant, passez une seule soirée autour d'une des rares bornes qui propose le jeu de baston, le II, le seul et unique, et des langues commenceront à se délier et nombreux seront ceux à avouer avoir un petit crush depuis leurs jeunes années pour Sagat.
Faut dire que ce Thaïlandais qui avait la particularité d'avoir une allonge bien utile contre des personnages comme Ryu avait tout pour lui. Une cicatrice énorme lui barrant le torse, une gueule de mec pas commode et, donc, ce fameux eyepatch. Élément visuel qui lui infusait directement une part de mystère qui nous titillait l'esprit. Heureusement qu'il y a des mangas pour nous expliqué qu'il a perdu son œil dans un combat avec le père de Dan, qui dans les jeux voulait toujours mettre une dérouillée au maître du Muay Thaï.
En plus, si en plus on se prenait l'envie de suivre le scénario de la saga des jeux de Capcom, on se rendait vite compte que ce vilain n'était pas dénué d'un fort sens de l'honneur, plus en colère que réellement mauvais. En fait Sagat, c'était le Végéta de Street Fighter. D'autant plus qu'il a été le boss du premier jeu, sorti à l'époque sur en arcade, en 1987.
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3.
| 3. Nick Fury
C'est vrai que l'on en parle plus souvent sur Comicsblog.fr qu'ici, mais Nick Fury vivant dans un monde où des dieux de la foudre serrent la main d'un monstre qui a muté après une explosion de rayons gamma, on se dit qu'il est totalement justifié de l'inscrire dans les mondes de l'imaginaire. Ah, et puisqu'on y est, on préférera évoquer le dernier en date, celui interprété par David Hasselhof étant disqualifié d'avance.
Finalement, qu'a fait Samuel L. Jackson pour ce rôle ? Il a reprit le répertoire et la veste de Shaft, et rajouté un eyepatch. Oui mais cet accessoire fait une nouvelle fois tout. Présent depuis ses débuts dans les comics de Stan Lee et Jack Kirby, il orne le visage de l'Agent du S.H.I.E.L.D. et montre à tous ceux qui ne s'en rendrait pas compte qu'il n'est pas venu pour enfiler des perles. Monsieur est bad-ass, c'est le cache-œil qui le dit.
Dans les comics, il perd son œil pendant la Seconde Guerre Mondiale, dans les films de Marvel Studios, on ne sait toujours pas ce qui a causé cette perte. Si bien que cela lui confère une part de mystère encore plus importante que celle apportée par son rôle de plus grand espion du monde. Pratique pour imposer le respect.
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4.
| 2. Elle Driver
Twisted Nerve de Bernard Hermann. Ce thème que Quentin Tarantino emprunte au génial compositeur d'Alfred Hitchcok commence par un sifflement qui accompagne le claquement régulier de talons aiguilles qui martyrisent le sol à chacun de leur pas. La musique prend un tour plus innervant comme son nom l'indique, et notre instinct sait parfaitement qu'elle est venue pour la Mariée qui est là, sans défense. Au moment fatidique, on aperçoit Elle Driver, ses longs cheveux blonds, sa bouche pulpeuse et son eyepatch. Affublé d'une croix rouge qui va avec sa tenue d'infirmière.
Un véritable look de personnage de manga. C'est que Tarantino veut marquer les esprits avec Elle, il veut en faire la rivale de son héroïne. Ainsi, en plus d'une personnalité perverse et d'une incroyable capacité à semer la destruction, il lui offre un cache-œil qui la place du statut de bimbo à celui de danger potentiel. Ce qu'elle est, indéniablement.
Son œil perdu est une toute une intrigue à lui seul. Elle le perd à cause de son effronterie face au Maître en arts martiaux qu'elle a en commun avec sa rivale. En assassinant leur mentor respectif, seule une vengeance pouvait conclure cette histoire. De façon sanglante, et avec une ironie symbolique s'il vous plait. Du grand Tarantino.
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5.
| 1. Kurt Russell
Kurt Russell, c'est une gueule de cinéma. Une vraie, une que n'aurait pas renié John Wayne. Alors si en plus vous lui rajoutez un cigare et un eyepatch, vous obtenez automatiquement un anti-héros qu'il ne reste plus qu'à équiper d'un gros flingue pour qu'il soit fin prêt à intégrer un film d'anticipation bien sombre et violent. Ce que n'a pas manqué de faire John Carpenter.
Ainsi, dans New York 1997, le réalisateur de The Thing envoie son héros, qui y va à contre-cœur, dans un pénitencier qui n'est nul autre que Manhattan transformée en quartier de haute-sécurité. S'en suit une débauche de fusillades, courses-poursuites et pugilats d'une classe et d'une bad-asserie portée au firmament par Snake Plissken et son œil unique. Ce dernier qui visiblement ne le gène pas du tout pour être un as du tir.
D'une imagerie très simple, maillot noir, mitaines noires et cigare, Snake est devenu une véritable figure iconique. Ne venez pas me dire que son eyepatch n'y est pour rien. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que l'on retrouvera celui-ci sur un autre personnage nommé Snake, le fameux Big Boss de Metal Gear Solid, dont le créateur Hideo Kojima a avoué avoir basé l'apparence sur celle du héros de ce film et de sa suite, Los Angeles 2013.
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6.
| Et les autres...
Mais il ne faudrait pas oublier tous les autres, car ils sont nombreux à avoir peuplé le cinéma de genre, comme Maugrey Fol-Œil, le professeur paranoïaque de Harry Potter, qui a la particularité de mieux voir avec son eyepatch magique que sans.
Et puis, il y a aussi ce fameux pirate, Ragetti, présenté durant toute la saga des Pirates des Caraïbes pour qui l'eyepatch reste encore la solution la plus viable, puisqu'à chaque fois qu'il met un œil de verre (ou de bois dans son cas), il ne peut s'empêcher de le perdre.
On peut même sortir du cinéma de l'imaginaire et se rendre compte que d'autres personnages tout aussi marquants possèdent un eyepatch. Comme Claus von Stauffenberg, officier allemand magistralement interprété par Tom Cruise dans Walkyrie, film de Bryan Singer qui relate une tentative dramatique d'attentat contre Hitler.
Et pour finir sur une note plus légère, on rappelle un personnage d'une absolue importance dans la culture pop : Steve the Pirate. Vous remettez ? Mais si, le mec qui accompagne Vince Vaughn dans Dodgeball. Qui n'est en fait pas du tout pirate ? Voilà, lui !