Plus que jamais politisée, la nouvelle saison d'American Horror Story continue de chercher les mythes du folklore américain. Après Andy Warhol, la muse de Ryan Murphy se grime dans le tristement mais très célèbre tueur en série, Charles Manson.
A travers Cult, Ryan Murphy exorcise ses pensées sur l'Histoire des Etats-Unis, au fil d'épisodes politisés qui vont chercher dans les références les plus évidentes de la nation étoilée. Sur une saison centrée sur l'héritage le plus contemporain de Donald Trump à la présidence, quoi de plus évident ?
Après avoir habillé son acteur fétiche, Evan Peters, en Andy Warhol dans un épisode qui se centrait sur les agissements d'une féministe radicale qui aura tenté à l'époque d'assassiner l'artiste, le showrunner met l'interprète dans la peau d'une figure dont on se souvient pour une carrière moins auréolée, avec le tueur en série Charles Manson.
A noter que ce Manson fictif ne porte pas encore son tatouage sur le front, ce qui peut vouloir dire que la série racontera les origines du meurtrier. Une déclinaison logique, le personnage joué par Evan Peters dans cette saison étant à sa façon un Manson moderne, d'où le besoin de connecter les deux personnages.