La chasse au trésor à bord d’un bateau pirate
Le développement de l’univers et de la magie des pierres
Vous aimez la fantasy young adult et le thème de la piraterie ?
La duologie Red Stone est peut-être faite pour vous !
Le tome 1, lauréat du concours d’écriture Big Bang marrainé par Margaret Rogerson, est paru l’an dernier aux éditions Castelmore (vous pouvez retrouver sa chronique ici). Le second tome, Dark Abyss, signe la suite et fin des aventures d’Eivy et de ses compagnons par-delà les mers.
Résumé
À peine arrivés dans le monde surnaturel d’Othea au terme de leur périple, Eivy et ses amis sont réduits en esclavage par de redoutables créatures mi-humaines mi-poissons. Pour retrouver leur liberté, ils rejoignent l’équipage d’un bateau pirate, le Dark Abyss. Sa jeune capitaine au caractère incontrôlable est à la recherche de la pierre de vie, un puissant artefact lié à la famille d’Eivy qui pourrait l’aider à comprendre ses origines. Mais si leurs intérêts convergent, Eivy et Ako ont bien l’intention de s’emparer de la gemme avant leurs nouveaux alliés…
Un tome meilleur que le premier !
Ce n’est que mon avis, mais je trouve que l'écriture de Charlotte Ambrun s’est considérablement améliorée entre ces deux tomes. Red Stone, son premier roman, était plein de potentiel et d’idées intéressantes, mais Dark Abyss m’a véritablement embarquée à son bord.
J’ai trouvé dans ce tome à peu près tout ce qui m’avait manqué dans le précédent. Là où Eivy était plutôt effacée et dépendante de ses amis, elle se révèle combative et astucieuse pour parvenir à ses fins : retrouver son peuple, les Orintiens, dans ce monde dont elle ne connaît rien, habité par d’autres familles dotées de pouvoirs magiques.
On développe la magie des pierres que manipule Eivy, et on passe autant de temps à bord du Dark Abyss que sur la terre ferme, pour mon plus grand plaisir. On rencontre de nouveaux personnages, qui font parfois passer les anciens (Kiam, Edwin et Alex) au second plan mais sont tout aussi intrigants et touchants.
La chasse au trésor dans laquelle se lancent nos héros est très plaisante à suivre, de rebondissement en rebondissement et de révélation en révélation. Alors que la structure de Red Stone m’avait déroutée par son aspect « jeu vidéo », avec un enchaînement d’indices et de péripéties qui manquaient de fil conducteur, l’intrigue de Dark Abyss m’a parue plus logique et maîtrisée. De nombreux mystères instillés au début s’expliquent au fur et à mesure du récit, et à la fin, tous les éléments s’imbriquent pour que l’on referme le livre avec la sensation d’avoir vécu une aventure palpitante.