En matière de nouveautés shonen, Gachiakuta faisait partie des hauts de panier, notamment grâce à son trait très graffiti, donnant l'impression d'assister à un croisement entre le jeu Jet Set Radio et le manga Fire Force.
L'apogée des flammes
Pour ce dernier, rien d'étonnant puisque son autrice, Kei Urana, a été l'assistante du mangaka Okhubo sur Soul Eater et Fire Force. L'influence est telle qu'il en ressort après lecture l'impression d'avoir lu une variante d'un récit de Okubo. Dommage cependant que du maître, elle n'en ait gardé que le trait, car l'histoire se révèle assez convenue avec une formule narrative vue et revue, véritable problème inhérent à bon nombre de shonen.
L'univers se veut cependant sombre et impitoyable, donnant le ton dès le premier chapitre : Rudo, jeune garçon parqué dans les quartiers des descendants de criminels, se retrouve confronté à un complot et finit malgré lui jeté dans la Décharge, puni pour un crime qu'il n'a pas commis. Désirant se venger, il ne lui reste désormais qu'à survivre dans ce nouveau monde infernal et à se faire des alliés afin de mener à bien son entreprise.
Reste à voir sur quelques volumes supplémentaire ce qui en ressortira.