Critiques

Métal Hurlant T8 : La Ménagère de plus de 500 ans

Par Aetherys
4 min 12 septembre 2023
Métal Hurlant T8 : La Ménagère de plus de 500 ans

C'est la fin et le début d'une nouvelle ère pour Métal Hurlant.

La fin d'abord, car les anciens amateurs de Metal Hurlant ne recevront plus leur florilèges de récits de l'ancienne mouture, puisque les numéros vintage touchent à leur fin.

Le début d'une nouvelle ère ensuite, car si l'on porte un regard vers l'avenir, on se dit que les prochaines escales du Metal, avec leur escouade d'auteurs et autrices délirants, vont être exceptionnelles.


Prends ton envol, Métal, nous sommes derrière toi !

 

Pour conclure dignement l'épopée vintage, Les Humanoïdes Associés ont sorti la grosse artillerie, comme pour le deuxième volet. Ça démarre sec, avec le mythique Arzach de Moebius pour embrayer sur la fin de l'aventure de Polonius, orchestrée par Tardi. Et pendant que Druillet évoque sa vision de la Guerre avec un grand G, Caza nous narre une hydrogenèse bien singulière. Et encore, ce n'est que la surface de l'iceberg : vous trouverez aussi trouver des récits des frères Schuiten, de Serge Clerc, de Arno ou bien de Beb Deum !

Côté édito, préparez-vous à bien manger : pendant que Philippe Manœuvre vous parlera en long et en large de l'aventure Metal, vous découvrirez une nouvelle facette de Enki Bilal. Et pour étoffer tout cela, on aura droit à un edito de l'érudit Claude Ecken sur la partie rédactionnelle du magazine. C'est donc la larme à l'oeil qu'on dit adieu à l'ancien Métal, qui va enfin pouvoir se reposer après tant de décennies de bons services graphiques. 



Adieu, Métal Hurlant Vintage... Bienvenue, nouveau Métal.