Parmi les plus regardés sur Netflix, cette série fait parler d’elle depuis ses débuts sur la plateforme. La saison 3 boucle d'une main de maître les aventures de Gus.
On se rappelle l’ambiance apocalyptique instaurée dès les premiers épisodes et du garçon mi-cerf mi-humain qui apparaît.
L’humanité, qui a été décimée par un virus, bascule dans une ère destructrice. Les quelques survivants s’entretuent pour les miettes de nourriture, emprisonnent les êtres hybrides qui naissent et gouvernent d’une main despotique cette terre empoisonnée.
J’ai adoré Gus, l’enfant hybride qui a été créé par la science. Les humains essaient de l’écraser, mais lui se montrera bon et empathique envers ses bourreaux jusqu’au bout. À sa manière, il m’a fait penser à Gwynplaine dans L’Homme qui rit, pour sa grandeur d’esprit envers les humains, malgré leur mépris et leur cruauté.
Mais Gus est loin d’être le seul personnage envers qui l’on s’attache. La série a réussi à nous proposer des héros marquants, si bien construits qu’on les aime et les répudie à la fois.
Grâce à Sweet tooth, on mesure combien le désespoir est la pire des maladies. Elle pousse à la folie et réveille en nous nos pires travers. Si cette série nous fait vibrer, elle nous horrifie par la justesse avec laquelle l’homme est dépeint.
Pour en revenir à la série en elle-même, celle-ci a été écrite d’une main habile, car rien n’évoque une improvisation quelconque. Chaque événement est déterminant et sert l’intrigue. Ces trois saisons ont été décidées en amont, et cela fait du bien de voir une série dont l’avenir ne dépend pas uniquement du profit qu’elle génère.
Elle mérite amplement d’être présentée sur ce média et j’ose espérer qu’elle aura conquis vos cœur tout autant que le mien.
