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La Fantasy au cinéma dans les années 80' : la vie avant le Seigneur des Anneaux (partie 2)

Par Olivier Dmb
10 7 octobre 2023
La Fantasy au cinéma dans les années 80' : la vie avant le Seigneur des Anneaux (partie 2)

Dans ce premier dossier nous avions vus 4 films de fantasy nés dans les années 80.

Il est temps de regarder les 4 suivants : et il y a un beau programme en perspective.

La Fantasy au cinéma dans les années 80' : la vie avant le Seigneur des Anneaux (partie 2)
1 - Ladyhawke – avril 1985
2 - Red Sonja – juillet 1985
3 - Legend – avril 1986
4 - Willow – mai 1988
5 - En conclusion, des films précurseurs qui ouvrent la porte à un bel avenir ...
1. | Ladyhawke – avril 1985

L’époque, le Moyen-Âge. Le lieu, la région des Abruzzes (ou le sud de la France c’est selon).

Un jeune voleur, Philippe Gaston s’échappe des oubliettes d’Aquila ville fortifiée dirigée de main de fer par un évêque aussi mystérieux qu’inquiétant. Justement cet évêque lance alors à sa poursuite sa garde car « personne ne s’échappe des prisons d’Aquila. »

Poursuivi, traqué le jeune Gaston ne doit d’avoir la vie sauve que grâce à l’intervention fortuite du capitaine Etienne de Navarre, un mystérieux chevalier accompagné d’un faucon. Attachant ses pas à ce sauveur énigmatique, Gaston découvre que le chevalier est victime d’une malédiction jetée sur lui par l’évêque.

Navarre était un preux aimant la belle Isabeau d’Anjou et aimé en retour de la belle. Or l’évêque (le même qui traque le pauvre Gaston) apprenant la nouvelle et étant lui-même fou de désir pour la belle Isabeau, jette sur les amoureux un sort terrible les condamnant à être toujours ensemble et toujours séparés. La nuit Navarre se transforme en loup, le jour Isabeau devient un faucon. Ainsi ils sont toujours l’un avec l’autre mais ne peuvent profiter de la présence l’un de l’autre.

Aveuglé par le désespoir, ne pouvant se résigner à vivre dans cet état Navarre n’a qu’une idée en tête, se venger de l’évêque d’Aquila responsable de son destin malheureux.

Accompagné d’un jeune Gaston maladroit mais empli de sagesse malgré son jeune âge, et d’un moine vieillissant et alcoolique mais repentant (et en grande partie responsable de la situation) Navarre va tout faire pour se retrouver face à Aquila et lui faire payer son crime. Alors que, espérant encore en l’amour, ses compagnons vont tenter de faire tomber la malédiction.

Autant vous le dire tout de suite, je suis un fan de l’histoire. C’est une magnifique histoire d’amour servie par de grands acteurs Rutger Hauer (oui, le réplicant de Blade Runner), Matthew Broderick (le gamin inconscient qui risque de provoquer l’holocauste nucléaire dans Wargames) et Michelle Pfeiffer (et comme je suis amoureux de Michelle je ne suis pas très impartial <3).

Le réalisateur Richard Donner n’est pas non plus un manchot : Superman, Les Goonies, l’Arme Fatale. Ce qui nous vaut une belle réalisation et un beau travail sur deux ambiances : le jour et le nuit avec chacune un protagoniste différent.

Alors certes le film a pris un coup de vieux, finalement l’intrigue est assez prévisible et le scénario aurait mérité d’être un peu peaufiné. Et puis la musique de Alan Parsons est géniale mais tout à fait à côté de la plaque pour ce film de fantasy et c’est donc un peu daté (avec un « r » à la place du « d »).

https://www.youtube.com/watch?v=BY7TNQZGSSs

Mais bon … allez ne gâchons pas notre plaisir. Quand on le compare aux productions au kilomètres de fantasy qui nous sont plus contemporaines, cela fait du bien d’avoir ce vent frais et rafraichissant. Vous allez vous aérer l’esprit et vous plonger dans une belle aventure.

C’est tellement beau qu’on imagine que Ladyhawke est tiré d’un vieux conte européen français ou italien, comme la Belle et la Bête. Mais non, pas du tout, c’est bel et bien une histoire totalement originale. A se demander ce que foutaient ces grosses feignasses de troubadours de l’époque trop occupés à se bourrer la gueule à l’hypocras et à la bière frelatée.

Bref, dans ce film pas de dragons, d’orques, de trolls, ou de boules de feu. Mais une bonne grosse malédiction des familles, un évêque qui pactise avec le Diable, un chevalier respectant son code d’honneur, une Belle forte et courageuse et quelques compagnons essayant de faire du mieux qu’ils peuvent dans une situation qu’ils ne maitrisent pas vraiment.

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