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Selon Colin Trevorrow, Jurassic World : Fallen Kingdom n'est pas Le Monde Perdu

Par Corentin
31 décembre 2017
Selon Colin Trevorrow, Jurassic World : Fallen Kingdom n'est pas Le Monde Perdu

Tandis que le producteur attitré de la saga des dinosaures-mutants prépare déjà le terrain du troisième volet, on l'entend aussi s'exprimer sur la première bande annonce en date de Jurassic World 2.

Colin Trevorrow l'aura assuré aux micros de par le monde : l'entièreté des images présentes dans le trailer du Jurassic World : Fallen Kingdom de Juan Antonio Bayona ne représenterait que la première moitié du film. Des déclarations qui se veulent rassurantes, quoi que la seconde moitié laisse encore quelques fans perplexes.
 
Là où on avait reproché au premier Jurassic World de trop épouser la structure de l'original de Spielberg, cette suite prendrait d'apparence le même chemin : renversant la perspective d'animaux en cage désormais en liberté, avec un propos plus écologiste sur la sauvegarde des espèces (et : un Jeff Goldblum), la proximité naturelle avec Le Monde Perdu aura été observée par beaucoup.
 
Or, il n'en serait rien d'après Trevorrow lui-même, qui poursuit une campagne de damage control étrangement orchestrée autour d'un film qui semble déjà susciter assez peu d'attentes.
 
"Ça a l'air d'être la même chose parce qu'ils se rendent sur une île effrayante et couverte de brume remplie de dinosaures, mais le film ira dans une dimension vraiment, vraiment différente de ce que qui que ce soit peut espérer. Le coeur et l'âme réelle du film, le tournant de son histoire, n'est pas ce que nous avons montré dans ce trailer. Ce n'est pas du tout comme Le Monde Perdu."

Le réalisateur donne ici du grain à moudre aux partisans du complotisme qui voudrait (qu'enfin ?) soient mis sur la table les hybrides de dinosaures et d'humains un temps promis par une suite avortée de Jurassic Park 3. Mais, là encore, il ne pourrait s'agir que d'une fausse piste.
 
On restera dans l'attente, y compris de déclarations de Juan Antonio Bayona, le metteur en scène se faisant assez discret sur son propre travail à l'ombre du bavard Trevorrow.