- Addictif !
- Des couleurs superbes !
Mardival est un album de BD entièrement réalisé par Yann Cozic : scénario, dessins et couleurs. Sous sa belle couverture toilée, il cache un joli conte, drôle et coloré, dont le scénario rappellera Léonarde, d’Isabelle Bauthian avec des dessins plus proches de ceux de Menji ou des Contes de Grimm illustré par Terkel Risbjerg.
Malédiction, humour et aventure, Mardival à tous les ingrédients d’un excellent conte moderne, en route avec Moira pour une histoire pleine de rebondissements, sur les terres du comté de Mardival !
L’histoire
Comme tous les habitants du domaine, la jeune Moira connaît la légende de la bête de Mardival : l’illustre Albinus de Mardival l’aurait jadis libérée et, pour le remercier, le monstre lui aurait prêté allégeance et permis de conquérir les terres qui forment aujourd’hui le comté de Mardival. Réalité ou histoire conçue pour effrayer les enfants ? Moira hésite. Mais le jour où elle touche accidentellement les os du célèbre héros, lors d’une fête organisée par l’actuel comte, elle est considérée comme maudite et chassée du château. Pour avoir profané le corps de l’ancien seigneur, c’est sûr, la bête va venir la manger ! Loin de se laisser abattre, Moira part à l’aventure à travers la forêt et sur les chemins du royaume. Elle fait la rencontre de Grégoire, un ancien chevalier ayant pris la fuite, car il connaissait un secret au sujet du comte. Un secret qui pourrait bien lui coûter la vie. Coup de chance pour Moira, Grégoire connaît quelqu’un qui pourrait la débarrasser de la malédiction. Les voilà partis pour une expédition qui, en plus de sceller leur amitié, va se montrer riche en émotions.
L’avis d’Alex
Déjà, il est important de noter le superbe écrin dans lequel nous est proposé Mardival : Une couverture toilée avec un titre gaufré et recouvert de vernis sélectif, qui donne la sensation d’avoir entre les mains une véritable tapisserie médiévale.
Les couleurs sont sublimes et le style graphique adorable rend l'œuvre parfaitement adaptée aux plus jeunes sans déplaire aux grands ! Le rendu de la pluie et de l’ambiance lumineuse sont particulièrement réussis.
Du côté du scénario, si l’on peut lui reprocher un certain classicisme, il se montre irréprochable, agréablement rythmé, avec la juste dose d’action, de tendresse et de retournements de situation. Avec ses 104 pages, Mardival est plus proche du roman graphique que de la bande dessinée, c’est pourquoi il aurait mérité un final un peu plus étendu. Néanmoins ce one-shot reste difficile à lâcher avant d’en voir les dernières cases tant il se montre plaisant à la lecture.
Une très belle œuvre signée, une fois encore, par les éditions Glénat et d’autant plus admirable quand on sait qu’elle est celle d’un seul homme.
Avide de fantasy, n’hésitez pas à vous procurer Mardival, disponible chez Glénat !
