L'édteur français Ki-Oon brille toujours par ses choix d'éditions tantôt audacieux, tantôt très réussis, flirtant entre les genres pour offrir un catalogue conséquent de mangas de niche comme de shonen bien bourrin. C'est sans étonnement que nous retrouverons chez eux la première oeuvre de la mangaka Moriya Shiyo : Soloist In A Cage !
L'histoire
La Cité-prison est un immense ghetto où sont rassemblés des criminels de tous horizons. Une fois entré, aucun espoir d’en sortir… Chloé, sept ans, et son petit frère Locke, encore nourrisson, sont nés dans cette enceinte et n’ont jamais quitté leur chambre. Depuis la disparition de leurs parents, prendre soin de son cadet est devenu la raison de vivre de la fillette.
Lors d'une tentative d'évasion, les robots de surveillance la repèrent, et Locke tombe... Chloé se promet alors de revenir le chercher, quoiqu'il en coûte....
L'avis d'Aetherys
Ce qui marque vraiment la rétine dans Soloist In A Cage, c'est la maestria graphique qui accompagne notre chère Chloé durant son aventure dans la cité prison. On retrouve une mise en case percutante et cinématographique qui appuie les moments forts du manga avec soin, tandis que le trait étoffé de Moriya sublime les ballets sanglants de cette jeune assassine avec un usage prononcé des clairs obscurs. Véritable John Wick version fillette, Chloé massacre à tour de bras, de façon parfois très (trop?) simple , tout en étant malgré tout poursuivie par ses démons intérieurs. C'est d'ailleurs l'un des pivots centrals du récit, qui est cette notion de prix à payer pour accéder au bonheur d'une personne qu'on aime :