Critiques

Vesper : la bd qui laisse sans voix

Par Mooncake - Sébastien
5 min 21 mai 2024
Vesper : la bd qui laisse sans voix

Cette semaine il est temps de réparer une erreur, parce que nous sommes passés bien trop longtemps à côté de cette œuvre, il est temps de vous parler de Vesper, une bande dessinée de dark fantasy publiée chez Dargaud, scénarisée et illustrée par Jérémy. A cette occasion, je vous présente le premier tome : L’amazone.

 

Le résumé 

 

Elle s'appelle Vesper. On la surnomme « l'Amazone des chevaliers de Nyx ».

Vesper est une hybride, mi-humaine et mi-chimère. Elle parle la langue éthérée qui lui confère une puissance magique fabuleuse.

Une maîtrise de la magie qu'elle met au service du prince Crimson Nyx afin de repousser l'assaut des Sorajis et de sauver le royaume de Sylvaestris.

Ensuite, une nouvelle ère pourra commencer. Ensemble, Vesper et Crimson rêvent de bâtir un royaume dans lequel toutes les races vivraient en harmonie, à l'abri des discriminations.

Mais leur triomphe tourne court. Sur ordre de l'Ekklesia, ils sont jetés au cachot.

Tandis qu'un terrible supplice attend Crimson, Vesper est condamnée à avoir la langue tranchée... Mais de sa langue coupée va naître Zarak, un espiègle familier démoniaque aux capacités uniques.

Alors qu'elle ignore si Crimson est encore en vie, Vesper va tout tenter pour le sauver.



L’avis de Mooncake



Vesper me faisait de l'œil depuis un moment déjà et autant l’avouer d’entrée de jeu, je m’attendais à apprécier ma lecture mais pas à prendre une aussi grosse claque.

 

Après une brève page d’explication sur les événements du monde d’Etheria, Jérémy nous introduit directement dans une scène de bataille où deux armées se confrontent pour la prise d’une immense muraille. Combats sanglants, déploiement de sortilèges magiques à grande échelle, on peut dire que l’immersion est totale dès les premières pages. S'ensuit alors un enchaînement de péripéties qui ne laisse aucun temps mort au lecteur jusqu’à la fermeture de la bd.

 

Si vous êtes adepte du genre manga, nul doute que vous ferez le rapprochement avec des séries telles que Berserk ou Claymore.

 

Scénaristiquement ce premier tome est une excellente introduction, les bases de l’univers et les enjeux sont posés et la fin nous laisse sur un sacré suspens

Les thématiques présentes sont fortes et marquent le lecteur. Amour, haine, discrimination, mutilation sont des éléments souvent abordés avec violence.

 

Jérémy m’a fait forte impression avec son récit, mais là où il m’a réellement bluffé c’est au niveau visuel. Les lecteurs avides de beaux dessins vont être servis, toutes les pages sont magnifiques, c’est notamment la colorisation qui joue un rôle majeur dans chaque planche, c’est elle qui rend toute l'œuvre de Vesper aussi vivante.

Jérémy utilise les palettes de couleurs avec brio et à un talent certain dans l’utilisation des variations de couleurs. j’ai trouvé vraiment magnifique son travail sur le rouge et le bleu.

 

Inutile de m’étendre plus loin sur le sujet, vous l’aurez compris ce premier tome de Vesper s’est révélé un véritable coup de coeur pour moi et je mise beaucoup d'espoir dans sa suite, je ne lis pas souvent de la dark fantasy, un tort certain lorsque l’on voit des auteurs de cet acabit s’emparer de ce genre.

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