DossiersLes Jeux Olympiques de l'Imaginaire ! Partie 1
Fantasy
Les Jeux Olympiques de l'Imaginaire ! Partie 1
Par Exosk3let
10 minutes
27 juillet 2024
Le sport et l'imaginaire sont loin d'être des notions incompatibles : bien au contraire, dans nombres d'univers fictifs on y retrouve un sport, dont les règles varient du "plutôt réalistes" à "ou sont passées les lois de la physique ?"
Du Quidditch au Blood Bowl, les sports imaginaires offrent des similitudes avec les nôtres, mais offrent le plus souvent une touche de fantasie bienvenue, nous ancrant davantage dans le monde que l'on découvre.
Aujourd'hui, Syfantasy vous offre une sélection de sports imaginaires à découvrir et (re)découvrir !
1
- Le Blood-Ball !
2
- Le Motorbal : entre Formule 1 et Baseball
3
- Waterpolo sous-marin et tacles aquatiques : le Blitzball
4
- Le rollerball : mélange de patin à roulettes, de motocyclisme et de football américain.
1.
| Le Blood-Ball !
Parce que Games Workshop a toujours fait dans la subtilité, quand ils s'agit de créer un sport dans son univers de fantasy, l'entreprise ne loupe pas le coach !
Créé en 1987, ce jeu dérivé de Warhammer fantasy est ouvertement inspiré du foot-ball américain. Si vous trouvez le sport étatsunien violent, mettez-y des orques, des hommes-arbres et des guerriers du chaos, et ne sanctionnez aucune faute. Autant vous dire que ça fait des dégats sur le terrain !
Les règles sont simple, de chaque côté du terrain les équipes se font face, au coup d'envoie, l'équipe qui a le ballon doit se faire des passes jusqu'à atteindre le fond du terrain adverse. Tous les joueurs peuvent se frapper allègrement dessus pour arriver à leur fin. Les infirmiers goblins sont toujours sur le qui-vive, tant qu'ils n'ont pas entamé leur stock de champignons hallucinogènes !
A l'origine Blood-ball est un jeu de figurines comme Warhammer. Aujourd'hui on lui connait trois adaptations en jeu vidéo que les fans apprécient. Si le principe semble être sorti de la tête d'un boyz, en pratique cela vous demanedra du temps et une bonne dose de réflexion pour maîtrisé ce sport et gérer au mieux voter équipe. Pas le droit à l'erreur, quand vos joueurs meurent sur le terrain, il faudra en entraîner de nouveaux !
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2.
| Le Motorbal : entre Formule 1 et Baseball
Parmi les sports iconiques de l'imaginaire, le motorball, sport fictif tiré du manga cyberpunk Gunnm (1990) et inspiré du rollerball du film du même nom, a construit un fantasme de violence et de vitesse comme il en existe peu. Il fau dire que l'univers dans lequel il se déroule explique aisément cette pratique sportive "musclée" : en proie à la violence et aux luttes, le monde de Gunnm est à l'agonie, mais persiste à survivre au travers des augmentations cyber.
Les règles
Le motorball fait s'affronter des cyborgs équipés de patins qui se disputent à plus de 300 km/h le motorball, témoin en forme de boule de bowling (avec plusieurs emplacements pour les doigts) dont la surface comporte des billes rotatives actionnées aléatoirement.
Ce motorball doit effectuer un certain nombre de tours sur une piste fermée, le vainqueur étant celui qui passe la ligne d'arrivée motorball en main. Durant le match, les joueurs peuvent se mettre des bâtons dans les roues, avec violence si nécessaire...
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3.
| Waterpolo sous-marin et tacles aquatiques : le Blitzball
Final Fantasy X était un jeu novateur à bien des niveaux. Déjà en étant le premier jeu de la licence à donner une voix à ses personnages, mais aussi en remplaçant le sempiternel jeu de cartes additionnel par un sport : le Blitzball. Sorte de croisement entre du basket et du waterpolo, il s’agit d’un jeu de ballon sous-marin où deux équipes de six s’affrontent pour marquer le plus de buts possible contre le camp adverse en 10 minutes.
Le Blitzball apparaît très tôt dans le jeu : Tidus, le héros, est un sportif phare de la discipline. À l’occasion d’une excellente cinématique d’introduction, le joueur découvre une version punchy et accrocheuse de la discipline. Lorsque, au bout de plusieurs heures de jeu, on découvre que l’on va pouvoir organiser et jouer nos propres matchs, l’enthousiasme est au rendez-vous. Bien sûr, dans les faits, les limitations techniques et la nécessité d’avoir une action lisible rendent le gameplay bien plus basique que ce que laisse présager la description de ce sport aquatique.
Si les règles du Blitzball empruntent aux sports classiques (passes, tacles, tirs au but) il dispose tout de même quelques spécificités comme des lancés à effets, qui endorment ou empoisonnent des membres de l’équipe adverse, ou des tirs signatures permettant de passer plus facilement la défense ennemie et liés à certains personnages. Loin d’en faire un simple add-on, Square a créé un véritable jeu dans le jeu, qui passe aussi bien par la gestion de l’équipe et la mise en place d’une stratégie (il est possible de définir des comportements de joueurs, agressifs ou passifs, et de choisir leur placement sur le terrain selon plusieurs formations), que par le jeu du match en lui-même.
Nous ne nous lancerons pas ici dans un guide complet qui comparerait le débordement et le dribble ou le Jecht shoot et l’Aurochs spirit, d’autres l’ont déjà fait et en mieux. Nous n'essaierons pas non plus de comprendre comment cette boule d'eau tient en suspension dans l'air, puisque les personnages ne semblent pas s'interroger sur la question non-plus ! Il est bien plus intéressant de comprendre comment le Blitzball s’intègre parfaitement (bien mieux que ne l’aurait fait un Tripple Triad) à la diégèse du jeu.
Car l’un des éléments majeurs de Final Fantasy X est la diversité des peuples et cultures qui habitent le monde de Spira, où se déroule l’histoire. Avec leurs inimitiés et leurs préjugés les uns envers les autres. À ce titre, les équipes de Blitzball de chaque nation sont très représentatives : le peuple des guados n’a que des joueurs issus de sa propre espèce, de même que les Al-Bhed ou les Ronsos. Il en est de même pour ceux qui partagent la même apparence physique, mais qui viennent d’îles et de pays différents, tels que les Besaid Aurochs et les Lukas Goers. Les deux équipes sont composées de joueurs humains, mais chacun issu de leur île respective. Et si, au fur et à mesure de la progression de l’histoire, notre équipe de héros est amenée à inciter ces peuples à coopérer pour faire face à une menace plus grande, cela se transpose aussi aux matchs de Blitzball.
Lorsque la possibilité de manager sa propre équipe lui est offerte, le joueur n’a accès qu’aux sportifs des Besaid Aurochs. Petit à petit, il devient possible de recruter d’autres athlètes, indépendamment de leur origine. Notre équipe devient ainsi la première de tout Spira à être hétéroclite, mais Squaresoft, désormais Square-Enix, n’a pas fait les choses à moitié : les joueurs sont en effet embauchés sous la forme d’un contrat à durée déterminée. Lorsque celui-ci arrive à son terme, il est possible de le renouveler ou de laisser le sportif quitter les rangs des Besaid Aurochs. Il est alors recrutable par les autres équipes du jeu, qui deviennent, de facto, de plus en plus mixtes elles aussi.
Ainsi, d’un univers très sectorisé et rangé, le joueur (celui qui tient la manette), rend les frontières poreuses et pousse à la coopération.
Une belle manière de multiplier les messages et de renforcer, à travers un mini-jeu pourtant optionnel, l’une des idées principales du scénario.
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4.
| Le rollerball : mélange de patin à roulettes, de motocyclisme et de football américain.
Le rollerball c'est quoi ?
Si la violence devait être un sport alors le rollernball en serait sa pire illustration. Cette discipline est un mélange de trois sports: le patin à roulette, le motocyclisme et le football américain.
Le Rollerball est un sport d'équipe intense joué par deux équipes de 12 joueurs (9 patineurs et 3 motocyclistes) sur une piste circulaire ressemblant à un vélodrome. Le but du jeu est de marquer des points en projetant une boule d'acier dans le but adverse.
Les parties de rollerball se jouent en trois périodes de 20 minutes. Une boule d'acier est lancée dans l'arène et chaque équipe doit la capturer avant qu'elle ne touche la "glissière" intérieure (ou elle sera éliminée). L'équipe en possession de la boule attaque en essayant de marquer un but en la projetant dans le but adverse. L'équipe en défense tente de protéger son but et de récupérer la boule. Les patineurs peuvent s'accrocher aux motocyclistes de leur équipe pour gagner en vitesse et ainsi marquer plus facilement. Et bien entendu: tous les coups sont permis...
Mais d'ailleurs, d'ou ca vient le rollerball ?
Initialement c'est la nouvelle de William Harrisson : Roller Ball Murder qui fut la première à illustrer ce sport. En 1975, une première adaptation a vu le jour dont voici un extrait :
Un remake avec notre Jean Reno national est sorti en 2002 dans une version plus violente encore :
Un sport qui en inspirat d'autres :
Le jeu vidéo Speedball sorti en 1988 et sa suite Speedball 2: Brutal Deluxe (1990) ont fortement été influencés par le film, même si le cofondateur à toujours réfuté cette affirmation. Il en est de même pour le motorball, du manga Gunnm de Yukito Kishiro, comme nous vous le présentions plus tôt.