L'interprète de Kylo Ren se confie dans les pages de GQ sur son approche du rôle, et la pression qui l'accompagne.
On a beaucoup comparé la performance d'Adam Driver en Kylo Ren à celle d'Hayden Christensen en Anakin Skywalker. Tous deux incarnent l'idée d'un jeune homme perdu, en rébellion, qui aura fait les mauvais choix comme des millions de gens qui transitent de l'enfant à l'adulte.
Mais là où beaucoup ont reproché à Christensen de s'épanouir dans cette posture de crise d'ado' qui aura mal tourné, Driver aura travaillé son personnage comme quelque chose de plus important.
"C'est assez évident de comprendre à quel point [Kylo Ren] se comporte de façon juvénile. Vous pouvez voir ce genre de choses dans nos dirigeants et nos politiciens. Vous avez les puissants de ce monde que vous imaginez - ou que vous espérez ou priez - qu'ils vivent selon un code d'éthique supérieur. Mais on en revient finalement au fait qu'ils se sentent lésés, pas assez aimés et recherchent la validation."
Une idée intéressante qui profite certainement du contexte politique actuel, et ferait de Kylo Ren un Dark Vador plus émotionnel et moins rigide, mu par le besoin d'exister dans l’œil du public ou de ses subordonnés.
Pas forcément l'approche la plus évidente à saisir pour les spectateurs, qui auront cependant de quoi enrichir leur expérience du personnage dans le prochain film, où Driver jouera un rôle décisif, le 13 décembre prochain.