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Rogue One : ce que le comics apporte au premier spin-off Star Wars

Par Republ33k
14 février 2018
Rogue One : ce que le comics apporte au premier spin-off Star Wars

Si vous aimez Star Wars, il y a de fortes chances pour que vous soyez un ou une complétiste se jetant sur toute déclinaison de votre univers favori, y compris les novélisation et les adaptations des films de la saga en bandes-dessinées, qui présentent généralement un intérêt limité. 

Sauf quand le film a dû faire de la place dans son intrigue ! Ce fut le cas pour Les Derniers Jedi et la fameuse scène des funérailles de Han Solo, qu'on retrouvera dans la version roman du film de Rian Johnson. Et avant cela, c'était aussi le cas pour Rogue One, premier spin-off de la saga Star Wars, qui en comic book, a le mérite d'étendre une partie des arcs narratifs des personnages imaginés par Gareth Edwards, malmené par les ennuis du tournage en 2016.
 
A l'occasion de la sortie de cette adaptation en BD chez Panini Comics, nous avons donc décidé de faire le point sur ce qu'apportent les travaux de Jody Houser et Emilio Laiso à Rogue One

La relation Jyn / Saw

Semi-orpheline éduquée par le rebelle extrémiste Saw Gerrera, Jyn Erso doit très vite apprendre à se battre pour défendre ses valeurs ou les siens. Un parcours assez particulier qu'on effleure seulement dans le film de Gareth Edwards, qui préfère surtout s'attarder sur la désertion, en quelques sortes, de Jyn, qui choisit de ne plus croire à la Rébellion avant de retomber dans les bras des rebelles.
 

 
Le comic book ajoute un peu de matière de ce côté là, en explorant dans quelques pages quasi-muettes la relation unissant Jyn à son père d'adoption. Une variante assez fascinante du classique lien paternel qui parcourt la saga Star Wars, et qui est sublimé le temps d'une case assez géniale - quoique difficile à justifier du point de vue de la timeline - où Saw, flanqué de la petite Jyn, s'oppose à Bail Organa, accompagné d'une jeune Leia autour d'une table de briefing. Une sacré dose de symbolisme pour ceux qui aiment la Rébellion !

Les origines de Bodhi Rook

Personnage assez discret du film de Gareth Edwards, Bodhi Rook, incarné par Riz Ahmed, est resté en retrait du long-métrage. Il n'est pas tellement plus développé dans le comic book mais la scène de torture avec le terrifiant Bor Gullet nous permet d'en apprendre un peu plus sur ses origines, son quotidien, et ses motivations pour rejoindre la Rébellion.
 

 
On vous laissera découvrir tout ça dans le comic book, mais l'idée est très chouette. En effet, utiliser la scène de torture pour explorer le passé du personnage est une forme de narration assez nouvelle dans Star Wars !

Les exactions de Cassian

Autre passage un peu survolé dans Rogue One : les horreurs commises par Cassian Andor. Dès le début du film, on voyait le personnage se débarrasser froidement de l'un de ses informateurs. La scène fait depuis débat et si certains voient en Cassian un héros assez complexe, d'autres regrettent vraiment son geste et ont du mal à l'intégrer dans le reste de son arc narratif.
 

 
Avec le comics Rogue One, on en apprend un peu plus sur le parcours sombre de Cassian dans la Rébellion. Là aussi le temps de quelques planches de flashbacks qui nous permettent de se projeter dans sa carrière très controversée dans les rangs des rebelles. Une manière de renforcer son parcours dans le film et ses choix envers Jyn !

K2SO rencontre les siens

Il était assurément l'une des stars de Rogue One, et il reste tout aussi savoureux dans ce comic book, K2SO s'offre une scène assez amusante où il rencontre un autre droïde de sécurité impérial, bien moins détraqué. Ca n'a l'air de rien comme ça mais l'idée est assez bonne et plutôt rare dans la saga Star Wars.
 

 
Car après tout si C3PO et R2D2 se répondent souvent, on ne comprend que l'un des deux droïdes là où les deux robots de sécurité se croisant sur Scarif se lancent dans un dialogue en forme de quiproquo, plutôt sympathique. Dommage cependant que le one-shot consacré à sa rencontre avec Cassian ne soit pas inclus dans l'album de Panini, puisque celui-ci développait un peu plus la personnalité du charmant droïde !
 
Voilà pour les quelques changements et apports qui pourraient vous donner envie de jeter un œil à l'adaptation en comics de Rogue One (à retrouver par là pour une quinzaine d'euros), histoire de replonger dans le premier spin-off Star Wars en attendant le second, Solo. Et en guise de dernier mot, on rajoutera que la couverture de Phil Noto est de toute beauté. Comme celles qui illustrent tous les chaptires d'ailleurs !
Rogue One : ce que le comics apporte au premier spin-off Star Wars