Après avoir campé un beau morceau de barbaque lumineux et sympathique dans les films DC, Henry Cavill incarne un beau morceau de barbaque taciturne et ombrageux dans l'adaptation du Sorceleur.
Dans les remous de l'après Game of Thrones, où chaque studio ou diffuseur semble impatient de proposer sa propre petite enclave de fantasy, Netflix mise sur l'adaptation en série des romans et jeux vidéos The Witcher pour occuper sa fin d'année. Un complément musclé à l'arrivée récente de Dark Crystal, et en attendant d'autres franchises à bases d'épées et de dragons dans les années à venir, avec une saga populaire qui devrait rassembler quelques spectateurs fidèles.
Esthétique sombre et désespérée, un anti-héros ténébreux avec un rapport particulier aux personnages féminins de son environnement, de la magie, des bagarres, en résumé, le résultat que beaucoup de gens attendaient dans cette rencontre de l'esprit d'Hollywood et de romans de fantasy polonais. Le travail sur Henry Cavill semble avoir été amélioré depuis le premier contact (passablement grotesque) et l'impressionnante carrure du comédien ne colle finalement pas si mal au Sorceleur d'Andrzej Sapkowski (publié pour rappel aux éditions Bragelonne), à défaut d'avoir pu convaincre Mads Mikkelsen ou Sean Bean.
Sortie de la première saison le 20 décembre prochain.
