La cinéaste présentera son travail pendant le Marché du Film à Cannes.
Après plusieurs années dans la sphère du court-métrage, Ana Lily Amirpour entame sa carrière courant 2014 avec A Girl Walks Home Alone At Night, une fable fantasmée sur la société iranienne, avec des vampires et des codes de western spaghetti. Un décor qu'elle réemploiera dans son second projet, The Bad Batch ou simplement Bad Batch, exploration d'une société post-apocalyptique stylisée où se bousculait une distribution impressionnante (Jim Carrey, Keanu Reeves, Jason Momoa).
Célébrée à Deauville et à Sundance, Amirpour s'en revient avec un troisième projet. Une nouvelle fois, il s'agira de l'épopée d'une (jeune) héroïne perdue dans un monde où les fantasmes inavoués et les codes sociaux empruntent la forme d'un certain cinéma de genre. L'héroïne est ici dotée de capacités surnaturelles, et évoluant dans une Nouvelle Orléans décadente, hédoniste, et faite de néons et de marécages inspirés par l'esthétique de la fantasy des années '80.
Le récit devrait se concentrer sur le fameux rite de passage à l'âge adulte, le propos sur la quête d'identité commun aux deux premiers films de la réalisatrice, et sera produit par John Leshner, un vétéran du métier qui aura travaillé sur Birdman, Hostiles ou End of Watch. Présentations au Marché du Film et de plus amples nouvelles dans la foulée, Bad Batch est en attendant disponible sur Netflix si vous voulez vous faire une idée.