A l'approche des fêtes, Bragelonne et Muttpop s'associent pour Breeks, un magazine geek et familial, qui entend plonger dans la folie de nos différentes passions, des plus consuméristes aux plus philosophiques, en passant par quelques coups de projecteurs bien placés sur l'actualité.
Si de prime abord, et dès le titre finalement, Breeks est très orienté Lego et Star Wars, il serait dommage de le cataloguer comme un magazine d'AFoL (Adults Fans of Lego) ou de Waries. Simplement, comme nous tous ces derniers temps, Breeks est le reflet, plutôt inspiré, nous y reviendrons, d'une actualité trustée par la marque danoise et surtout par le retour de Star Wars sur nos écrans, après dix ans d'absence.
Car plutôt que d'ajouter une nouvelle couche dans les lasagnes de la hype, Breeks s'y intéresse de manière assez détournée, en tous cas subtile, en revenant sur le parcours des réalisateurs engagés sur la licence Star Wars depuis son rachat par Disney, par exemple, ou encore, en revenant sur la photographie de minifigs Lego, art contemporain à part. C'est ce genre d'articles, surfant sur l'actualité mais avec un recul et des angles appréciables, qu'on retrouvera dans le magazine.
Mieux, ils se voient accompagnés par des papiers de fond sur des thèmes variés, comme la figurine de l'héroïne dans la culture populaire ou le lien entre la productivité de notre cerveau et le surf, justement, sur internet. On y trouvera de quoi briller en société, même si le découpage du magazine a le défaut de sa qualité : en étant découpés en îlots divers et variés, les sujets, à la lecture, peuvent paraître décousus, même au sein d'un article précis.
Heureusement, on se rattrape avec une variété de tribunes fort appréciable, qui toutes à leur manière, se proposent de traiter nos univers favoris. Les dessous de la collection de Lego, les dérives du Toys to Life, le sport à travers le maniement du sabre-laser, mais aussi une rubrique mode et une autre plus écolo, tout à fait surprenantes mais bienvenues. En somme, une revue à suivre, et qui devrait mettre à profit son expérience sur ce premier numéro - pas toujours très pointilleux - d'ici sa nouvelle conquête des kiosques et maisons de la presse français.
