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Duncan Jones ne sait toujours pas si un Warcraft II est d'actualité

Par Corentin
22 février 2018
Duncan Jones ne sait toujours pas si un Warcraft II est d'actualité

Le metteur en scène du premier volet continue d'attendre un feu vert qui n'arrive décidément pas.

Jeu vidéo et cinéma, un mariage complexe que d'aucuns qualifieraient d'irréalisable tant les exemples de réussites manquent aux adaptations de licences nées sur le marché ludique. Duncan Jones aura un temps été attendu comme le messie potentiel de cette rencontre, et dont le travail aura au final peiné à trouver son public à l'exception des salles chinoises.
 
En pleine tournée de promotion pour Mute, dernier né de ses créations en passe d'arriver sur Netflix, Jones aura répondu une énième fois à la question, cette fois posée par l'informateur JoBlo. Alors, Warcraft 2, pas Warcraft 2 ? Pas Warcraft 2.
 
"Personne ne sait si ou comment une suite serait possible à cet instant. Et je pense que personne n'est prêt à le décider, qu'il s'agisse de la faire ou de l'annuler. L'une des choses que vous remarquerez probablement ou que vous savez déjà à propos des studios est que, il leur est vraiment facile de dire non aux projets. Il est difficile de dire oui, parce que c'est à ce moment là que vous pouvez être virés. Vous ne vous faites pas virer en disant non. Vous vous faites virer en disant oui. Et avec la suite de Warcraft, personne n'a envie de répondre d'appuyer sur la gâchette.

Donc, nous verrons. Nous verrons ce qui se passe. Peut-être qu'à un moment, quelqu'un se dira 'vous savez quoi ? Il a fait tellement d'argent en Chine, allez, faisons le.', et pensera que c'est à l'international que la suite pourra fonctionner. J'attend encore. J'espère que ça se fera."

Décidément pas prêt à lâcher son idée de trilogie, Duncan Jones rappelle cependant un cas d'une certaine amertume dans le Hollywood moderne. Parti proposer sa création originale à Netflix, le metteur en scène est devenu l'un des avatars modernes de la frilosité des studios traditionnels, dont certains refusent de prendre des risques même sur de petits projets à 55 millions de budget ou moins.
 
Compte tenu des sommes nécessaires à la création du premier (160 millions officiels), on imagine mal qu'un investisseur ait assez de confiance pour mettre la suite en chantiers de sitôt. Cela étant, l'avenir est parsemé de surprises prêtes à bondir, et on le rappelle, personne n'aurait misé sur un second Pacific Rim après l'échec du premier.