La série pilotée par le metteur en scène d'Iron Man devrait jouer la sécurité, au moins sur le plan chronologique.
Il y a peu, nous apprenions que Lucasfilm allait enfin mettre à exécution une idée de longue date de la saga Star Wars, avec une version télévisée. Considérant apparemment que la technologie a suffisamment progressé (ou que les budgets de séries ont atteint ce pic où la rentabilité n'a presque plus d'importance), le studio s'est tourné vers Jon Favreau, architecte visuel du MCU avec le premier Iron Man. Un gage de confiance.
Il était jusqu'alors facile de prédire où viendrait s'intercaler cette production, le canon nouvellement institué après le rachat de Disney étant relativement sélectif en terme de curiosités. En résumé, étaient disponibles (comme d'hab) le creux entre les épisodes III et IV, ou le creux entre les épisodes VI et VII. Loin de nous l'envie d'explorer une autre timeline déjà abondamment fournie côté comics, romans et jeux vidéos - surtout pas, malheureux ! - et fort heureusement, le studio pense à nous.
La série de Favreau se situera donc sept années après Le Retour du Jedi, un choix qui n'exclut pas de donner dans l'originalité - bien au contraire, selon les héros, leur localisation éventuelle ou le type d'histoire racontée, les possibilités sont immenses - mais reste (un peu) décevant pour ceux qui espéraient s'éloigner réellement de la chronologie classique.
On se retrouvera donc en plein coeur de la passation de pouvoirs entre l'Empire et le New Order, un moment du canon où la Nouvelle République soutient la Résistance et où la question who is Snoke intéressait encore deux trois personnes dans la Galaxie. Plus d'informations prochainement, les seules valeurs absolues restant pour le moment ce calage temporel et une diffusion sur la plateforme de streaming de Disney (qui n'existe pas pour le moment).
.@Jon_Favreau just confirmed to @DanCasey that his #StarWars show will feature new characters set 7 years after Return of the Jedi. #starwars #SoloAStarWarsStory @nerdist pic.twitter.com/mSAFLQjYue
— Jesse B. Gill (@jessebgill) 11 mai 2018
