Quel que soit votre avis sur Rogue One et ses problèmes de production - récapitulés dans notre gros dossier - vous vous êtes sans doute posés la question : Rogue One a-t-il toujours dû finir comme il finit ? Et bien Gareth Edwards nous a donné quelques éléments de réponse il y a peu au micro du podcast d'Empire !
Attention aux spoilers sur Rogue One !
Dans une section désormais effacée de l'émission, mais captée par io9, le réalisateur revient en effet sur la toute première version du scénario de Rogue One, et précise ainsi :
"Dans la toute première version (du scénario), ils ne mourraient pas. Sur le papier. Et donc nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas les faire mourir. Qu'ils ne nous laisseraient jamais faire ça. Donc j'essayais de trouver un moyen de finir le film sans passer par là. Et tout le monde a lu ça et a eu cette impression : 'ils doivent mourir non ?' sauf qu'on se disait tous 'oui, mais est-ce qu'on peut le faire ?'
Nous pensions que nous n'allions pas pouvoir le faire mais Kathy (Kennedy) et les responsables de Disney nous ont dit 'oui, ça a du sens, on doit le faire car ils ne sont pas dans Un Nouvel Espoir.' Et à partir de là nous avions notre autorisation.
Je m'attendais à ce que quelqu'un finisse par me dire : 'Tu sais quoi ? On va filmer juste une scène supplémentaire pour Jyn et Cassian, où ils vont bien, ils sont sur une autre planètre.' mais ça n'a pas eu lieu. Personne ne m'a demandé de faire ça donc nous avons pu aller jusqu'au bout."
Voilà pour l'explication donc, mais elle en appelle peut-être une autre : puisque Gareth Edwards parle bien de la toute première version du scénario et d'une décision seulement couchée sous le papier, on imagine que la décision de tuer nos personnages est arrivée bien avant l'entrée du film en tournage. Il n'aurait donc jamais été question de sauver un ou plusieurs membres du commando. Dans ce cas, pourquoi Lucasfilm a demandé à Empire de retirer cette section du podcast ? Mystère, mais on sait que Disney et l'entreprise ne blaguent vraiment pas avec le secret.