Mise à jour : Judgehype nous explique que Game Informer aurait mal compris certaines infos et que le pack payant serait en réalité un starter-pack semblable à ce qui s'est fait autour de Heroes of the Storm. Qui dit la vérité ? On mettrait bien une piécette sur les souvent très bien informés Game Informer, mais l'espoir existe encore.
Alors que nous sommes à quelques heures à peine du grand coup d'envoi de la Blizzcon, les informations fuitent à vitesse grand V pour la société d'Irvine, à l'image de la révélation fracassante de Game Informer hier soir : Overwatch serait bel et bien un jeu payant.
Prévu également pour Xbox One et PS4 (personne n'était dupe, et les plus attentifs d'entre vous étaient d'ailleurs déjà sûrement au courant), le MOBAFPS de Blizzard abandonne donc le modèle de Free 2 Play qui semblait lui coller à la peau - notamment en raison de son choix de héros, de sa potentialité de skins et autres décorations bling-bling micro-payantes. Il faudra donc vous faire une raison : Overwatch vous coûtera 60€ (40/45€ sur PC) comme tout le monde à la caisse et, en plus d'être une petite entorse aux pratiques de Blizzard, celui-ci sortira dès Juin 2016, un délai tellement court qu'il en devient plutôt inédit pour un jeu de la firme de Samwise.
Évidemment, un tel business model s'explique par le fait que l'industrie console ne propose pas du tout les mêmes garanties (et ne représente pas les mêmes coûts) du côté des jeux gratuits, mais le problème tient surtout dans le fait que personne n'est dupe : il vous faudra passer à la caisse régulièrement, sous forme de DLC, pour prolonger une expérience qui vous aura déjà coûté 60€ pour un modèle qui ressemble fort à ce qui se fait sur PC dans le monde du gratuit.
De plus, on rappellera à Blizzard que Team Fortress 2 était certes un superbe modèle, mais celui-ci était littéralement offert à une communauté passionnée. D'autant que, vu d'ici, je ne suis pas persuadé qu'aller concurrencer Battlefront et Call of Duty sur leurs terrains (celui de la console) soit une riche idée, dans la mesure où tout ceci risque de se transformer en une stérile bataille de durabilité, pour des jeux qui ont abandonné une grande partie de leur essence (le mode solo notamment) en route. Une décision d'autant plus étonnante qu'Overwatch aurait pu faire le choix de ne pas aller affronter ces deux mastodontes frontalement, renforçant l'idée d'un FPS différent.
De plus, on rappellera à Blizzard que Team Fortress 2 était certes un superbe modèle, mais celui-ci était littéralement offert à une communauté passionnée. D'autant que, vu d'ici, je ne suis pas persuadé qu'aller concurrencer Battlefront et Call of Duty sur leurs terrains (celui de la console) soit une riche idée, dans la mesure où tout ceci risque de se transformer en une stérile bataille de durabilité, pour des jeux qui ont abandonné une grande partie de leur essence (le mode solo notamment) en route. Une décision d'autant plus étonnante qu'Overwatch aurait pu faire le choix de ne pas aller affronter ces deux mastodontes frontalement, renforçant l'idée d'un FPS différent.
On attend toujours les annonces officielles de ce week-end pour venir confirmer ce qu'on sait, notamment la tarification des nouveaux héros et des traditionnels skins, qui seront sans aucun doute à rajouter à la grosse facture de fin d'année que vous représentera un jeu que vous ne pensiez pas devoir payer. À moins que 60€ et la nécessité de plaire à l'industrie consoles ne refroidisse beaucoup de joueurs, comme c'est mon cas pour le moment, particulièrement quand je pose le prix et le business model du jeu face à ce qui nous est proposé dans sa version bêta depuis plus d'une semaine. Tant pis pour nous Hanzo, je commençais à t'aimer.
Bonus-Track : les plus déçus de ne pas retrouver des héros aussi charismatiques pourront se consoler sur Heroes of the Storm, où arrivent bientôt les personnages d'Overwatch, à commencer par Tracer qui viendra calmer les plus grands guerriers du Nexus avec sa vitesse insensée.