Assurément l'une des futures stars de The Force Awakens, le petit droïde BB-8 a fait parler de lui dès la première bande-annonce du film de J.J Abrams. Et à maintenant 112 jours de la sortie du métrage, StarWars.com consacre un article entier au robot.
Tout serait parti d'un dessin d'Abrams lui-même, qui aurait croqué deux cercles l'un au-dessus de l'autre avec un point en guise d'unique œil, révèle Joshua Lee, un spécialiste des animatroniques :
"J'ai commencé avec un petit prototype, comme une marionnette, parce que nous nous demandions comment cette chose allait pourvoir bouger, s'il lui fallait des pièces supplémentaires, comme un cou extensible, pour lui donner le plus de mouvements possibles. Je me disais qu'il n'aurait besoin de rien d'autre, donc pour le prouver, j'ai bâti en une demi-journée une petite marionnette en polystyrène, qui avait tous les mouvements de base. [...] Je me souviens que dès cet étape, il était si expressif. Nous savions qu'il n'avait pas besoin de mouvements supplémentaires, qu'il y avait déjà bien assez d'émotions dans les formes utilisées et dans le fait que la tête soit soutenue par la sphère."
Effectivement, dès sa première apparition, tout le monde a adopté le petit droïde, qui via ses mouvements et sa tête flottante, est tout à fait capable de susciter l'émerveillement. Il s'agissait toutefois de lui donner une palette d'émotions, comme l'explique l'article en détaillant le travail de Dave Chapman et Brian Herring, impliqués dans la création du droïde :
"La personnalité du droïde - et le fait de la découvrir - les spectateurs n'y pensent pas toujours. C'était le travail de Chapman et Harring, et cela impliquait de pouvoir manipuler le droïde pour suggérer la joie, la tristesse, la curiosité, la peur [...] Nous avons trouvé tout un vocabulaire du mouvement pour lui, si vous préférez."
Sur le tournage, BB8 disposait ainsi de ses propres doubleurs, selon les situations dans lesquelles il évoluait. Une vraie petite armée de droïdes :
"Il y en avait un qui était statique, mais qui pouvait tourner sur lui-même, qui était utilisé pour les gros plans. Il y avait deux versions tricycle, avec des roues pour le stabiliser, que l'on contrôlait à distance. Une autre pouvait être emporté par les acteurs, et disposait d'une gamme de réactions contrôlées à distance. On avait aussi la version 'boule de bowling' qui pouvait être lancée dans tous les sens, sans jamais perdre l'équilibre, comme un jouet culbuto. Enfin, il y avait la version reliée à une canne, ensuite effacée au montage, qui était dirigée par Chapman et Harring, l'un contrôlant la tête, ajoutant des nuances et une attitude, et l'autre contrôlant le corps. C'était la plus importante des versions, celle qui était capable de jouer sur le plateau. Lee et Denton l'ont conçue sans connaître le script, avec de simples indications sur ce que BB-8 devait savoir faire. Et ça a parfaitement marché."
Voilà qui ne fait que renforcer notre sincère amour pour cette petite roue mécanique qu'on découvrira au cinéma le 18 décembre prochain au cinéma.