Dans la catégorie des films que l'on attendait pas forcément et qui pourraient être la bonne surprise de la fin d'année, Automata pose une candidature solide.
Le réalisateur Gabe Ibañez était d'abord un animateur connu pour sa maîtrise des maquettes, notamment dans le culte Le Jour de la Bête d'Alex de la Iglesia, avant de passer derrière la caméra avec Hierro, un thriller sorti en 2009 qui avait reçu un accueil mitigé.
Cette fois-ci, l'Espagnol rempile avec un film où il a écrit le scénario, produit les concept-arts et réalisé : Automata. Ou quand Isaac Asimov et Mad Max rencontrent District 9 avec un Antonio Banderas qui revient au meilleur de sa forme. Surtout que ce dernier est accompagné d'un casting solide comprenant Melanie Griffith, Dylan McDermott ou Robert Forster.
L'histoire prend place dans un monde qui s'est entièrement converti aux intelligences artificielles mais dont l'écosystème est sur le point de s'effondrer. C'est dans ce contexte que Jacq Vaucan (Banderas donc), un agent d'assurance au service d'une corporation versée dans la robotique, va découvrir chez ces automates quelque chose qui pourrait affecter l'humanité toute entière.
