Critiques

La Confrérie du sang Tome 2 : Une grande puissance implique de la grande fantasy épique !

Par Exosk3let
5 minutes 24 août 2024
La Confrérie du sang Tome 2 : Une grande puissance implique de la grande fantasy épique !

Un second tome c’est comme toutes les secondes fois, souvent correct, rarement mieux et parfois décevant. Alors oui, La Faim des dieux est plus long que le tome précédent. On suit plus de personnages que dans le premier opus et les intrigues sont moins mystérieuses et plutôt riches en révélations. Au bout du compte, l’effet John Gwynne est toujours là.

Orka, Varg et Elvar ont avancé dans leurs objectifs respectifs, mais leurs ambitions sont maintenant liées au destin de Vigrid et du monde entier.

 

Que raconte ce second tome ?

 

Lik-Rifa, la déesse dragon de la légende, a été libéré de sa prison éternelle. Elle prépare maintenant une nouvelle ère de sang et de conquête.

Tandis qu’Orka poursuit la traque de son fils disparu, la Confrérie du Sang déferle vers le sud dans une course désespérée pour sauver l’un des leurs, et Varg fait ses premiers pas sur le chemin de la vengeance.

Elvar a juré d’accomplir son serment de sang et de sauver un prisonnier des griffes de Lik-Rifa et de ses disciples nés-du-dragon, mais elle doit d’abord persuader les Chiens de Guerre de la suivre. Pourtant, même la puissance de la Confrérie du Sang et des Chiens de Guerre ne peut rivaliser avec un dieu dragon.

Leur seul espoir réside dans les écrits fous d’un dieu enchaîné. Un livre de magie interdite qui a le pouvoir de ressusciter le dieu loup Ulfrir et de déclencher une bataille qui ébranlera les fondations de la terre.

 

L’avis d’Exo

 

Il est des saga qu’on trouve trop longues, celle-ci est trop courte. John Gwynne est terriblement efficace, l’action est moins effrénée que dans le tome précédent, mais comme pour les protagonistes, l’aventure reste haletante pour le lecteur. Les enjeux montant d’un cran, on a plaisir à voir comment chacun essaie de s’y retrouver. Les dieux ressuscités nous effraient plus par leur potentiel de destruction que par leurs actes finalement peu nombreux.

Ce second volet profite des préparatifs d’un final digne du Ragnarok pour nous présenter plus en détails des personnages jusque là laissés en toile de fond. Guðvar, le drengir lâche à la truffe toujours humide et Bior, le descendant du dieu rat, de retour parmi les Engraisses-corbeaux. Suivre des antagonistes permet de varier les points de vues et d’ajouter encore da la nuance dans le récit. Au regard de sa suite, le premier tome parait, sous certains aspects, un peu manichéen.

Les retournements de situation et les quelques révélations inattendues parsèment habilement le texte. D’autres plus attendus ou supposés permettent de résoudre les énigmes en suspens. L’auteur reste dans les codes de la fantasy classique et finalement c’est tout ce qu’on lui demande. Sa maîtrise des scènes d’actions, l’efficacité du rythme et la surenchère de puissance sans tomber dans des travers super-héroïques, c’est une recette qui marche.

Le bestiaire reste quant à lui un peu timide, bien que les nouvelles créatures soient très plaisantes à découvrir. Il est pourtant mieux exploité que dans l’opus précédent, alors que les créatures étaient un prétexte à l’aventure et à l’action, ici elles prennent part à l’histoire.

En dire plus sur ce livre serait trop en dire et vous gâcher le plaisir de le dévorer comme je l’ai fait ! Si vous hésitez encore, je vous laisse en compagnie de l’auteur. Rien de mieux pour que l’artiste pour parler de son œuvre !

Retrouvez ce livre ici !