Avec ses séries fantastiques, Netflix manque parfois d’originalité et d’inspiration. En effet, on ne compte plus leurs tentatives infructueuses et hasardeuses pour inverser la donne, mais cette fois-ci, la plateforme fait un joli coup d’éclat avec Supracell.
Comme on le sait, les super-héros à la Clark Kent ne détiennent plus le monopole de la popularité. Il n’y a qu’à voir Venom ou encore le dernier Batman pour s’en rendre compte.
Les anti-héros séduisent davantage sinon autant que les héros !
Ayant très bien compris cela, Netflix a offert à ses abonnés une série dans laquelle les héros ne sont ni charismatiques, ni vertueux ni aisés, mais des gens comme vous et moi : un livreur, une infirmière, un ancien prisonnier ou encore un jeune en difficulté arrivent donc sur l’écran, en ayant pour seul point commun leur pouvoir.
La galerie des personnages est vaste, je vous l’accorde, mais tous sont tirés de la vie quotidienne. Ces personnages comportent aussi bien des qualités et des défauts : certains baignent dans des affaires illégales tandis que d’autres agissent dans leur propre intérêt.
Ainsi Netflix peint une fresque aux couleurs variées, avec une vision globale et élargie des différentes strates de la société.
J’ai apprécié voir à l’écran les difficultés rencontrées par les personnages, leurs aspirations et leurs manques, grâce auxquels on se sent plus proche d’eux. Leurs interactions permettent de connaître davantage le caractère de chacun, ce qui les rendent plus uniques encore.
Leurs pouvoirs sont diffèrent d’une personne à l'autre, avec un dénominateur commun qui les rassemble. J’ai pris plaisir à entrer dans cet univers où les phénomènes surnaturels surviennent dans la vie réelle. Ma seule réserve concerne le démarrage, qui pourrait en rebuter plus d’un. Toutefois, le rythme s’accélère au fil des épisodes, imbriquant de surcroît les pièces du puzzle les unes aux autres.
Il ne fait aucun doute que cette série aura une suite, que j’attends avec grande impatience !