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Dossier – Offrir de la fantasy à quelqu’un qui n’en lit pas (encore) – Partie 1

Par Louis - CINAK
12 février 2022
Dossier – Offrir de la fantasy à quelqu’un qui n’en lit pas (encore) – Partie 1

Vous rêvez d’offrir un livre à votre moitié pour qu’elle comprenne enfin votre amour de la fantasy ? SyFantasy est là pour vous proposer les romans qui feront mouche à coup sûr !

Lors du prochain dossier nous aborderons la fantasy pour les fans de polar ou encore des récits d’espionnage !

Dossier – Offrir de la fantasy à quelqu’un qui n’en lit pas (encore) – Partie 1
1 - Si il/elle aime les textes sociaux et engagés
2 - Si il/elle aime les histoires personnelles
3 - Si il/elle aime l’Histoire
1. | Si il/elle aime les textes sociaux et engagés

Lutte des classes, déclassement, Grand Capital, anarchisme… Un de ses thèmes résonne en vous ou plutôt en votre moitié ? Alors Olangar de Clément Bouhélier est parfait ! Dans une ambiance de Révolution Industrielle, un complot visant à faire monter un populiste va mettre le feu aux poudres dans les quartiers nains ouvriers et déclencher des mouvements sociaux que nos héros vont soutenir bien malgré eux !

Le prologue de près de 50 pages en impose et c’est indéniableTorgend est un elfe vétéran de la bataille d’Oqananga et c’est ivre et lancé dans une bagarre de tavernes qu’il va se remémorer, comme s’il y était, cette bataille qui a permis aux hommes, aux nains et aux elfes de l’emporter sur une horde de peaux-vertes. D’entrée de jeu, Clément Bouhélier nous offre un chapitre bourré d’actions, de sauvagerie, de rancœur, de xénophobie mais aussi de courage, de résilience et surtout il nous apprend que Torgend est un ancien seigneur elfe… Chose curieuse pour un poivrot d’un bouge d’Olangar, la capitale du royaume…

Une mystérieuse affaire de meurtre va le conduire à explorer les bas-fonds d’Olangarla capitale en pleine révolution industrielle, avec ses cheminées, ses gueules-de-suie et ses révoltes ouvrières matées par un gouvernement à la solde des grands industriels. Et c’est justement pour lutter contre les dérives du marché que s’est constituée la Confrérie, un regroupement de nains, et qui parfois mène la vie dure aux usines dans l’intérêt de leur espèce. C’est cette lutte sociale et des classes que l’auteur arrive parfaitement à reconstituer avec cette ambiance de feu-qui-couve.

Avec un prologue explosif et une fin tonitruante qui s’inspire des Misérables de Victor Hugo, Clément Bouhélier promet une fresque de fantasy à l’ère de la Révolution Industrielle remplie de réalisme, de politique et d’actions !

Dans notre interview enregistrée aux Imaginales, l’auteur revient notamment sur ses inspirations politiques et philosophiques (évidemment marxistes).

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