1.
| Sansa et Arya Stark, une relation d'amour à sens unique avec Marvel ?
Ouvrons le bal avec Arya et Sansa Stark, respectivement incarnées par Maisie Williams et Sophie Turner. Deux performances époustouflantes, avec un coup de coeur du redac-chef pour Arya et son développemment.
Pou Maisie, le tournage de Game Of Thrones ne l'a pas empêché de prendre les devants en jouant dans certains films en parallèle de la série : ainsi, on la retrouve notamment en duo avec Florence Pugh sur The Falling (2014), une tentative d'adaptation de Pique-Nique à Hanging Rock qui fait bailler sévèremment.
On la retrouve ensuite sur un biopic concentré sur l'autrice de Frankenstein, Mary Shelley (2018), avec Elle Fanning dans le rôle-titre, puis l'année suivant dans Iboy, un pseudo-film de super-héros teenage sur Netflix un peu nul, il faut bien l'avouer.
Là où ça se gâte, c'est quand elle est annoncé au casting des Nouveaux Mutants aux côtés de Anya-Taylor Joy ou de Charlie Heaton (Stranger Things), qui à l'époque de son annonce était censé faire partie des premiers films d'horreur de Marvel en traitant l'histoire de Mutants(X-Men) retenus dans une sorte d'internat très particulier...
Pas de chance, le film mouline pendant sa production, est retardé plusieurs fois, est reshoot de partout, pour arriver finalement dépecé dans nos assiettes. Un carnage qui se confirme par un bide retentissant au box-office, enterrant toutes possibilités de suite ou lien avec les X-Men...
Et en parlant des X-Men, la transition est toute trouvée pour parler de Sophie Turner, puisqu'elle incanre Phoenix dans le dernier X-Men en date, X-Men : Dark Phoenix (2019).... et vous commencez à connaître la musique, c'est un carnage total, avec un énorme budget (200M de dollars, quand même) difficilement épongé par un box-office médiocre (254M, ce qui est ridicule comparé au 750M engrangé par Days Of Future Past).
Aux dernières nouvelles, elle partageait l'écrant avec Maya Hawkes (Stranger Things) sur une comédie américaine sortie sur Netflix, Si Tu Me Venges.
2.
| Emilia Clarke : Marvel, Terminator et compagnie...
Passons ensuite à Emilia Clarke, la célèbre Mère des Dragons Khaleesi dans la série.
Une incursion dans la comédie musicale plus tard (dans le plutôt réussi Spike Island, 2013) et la comédie anglaise dans Dom Hemingway (qu'on ne recommandera qu'à ceux désireux de passer 1h30 devant un téléfilm plutôt bof) plus tard, Emilia Clarke met les pieds dans le plat sur un projet pour le moins très casse-gueule : Terminator Genesys.
Nous sommes en 2015, seulement 6 ans après le très décevant Terminator Renaissance (qui aurait dû enterrer la franchise, nous l'espérons encore à l'époque). Pas de chance, Genesys, malgré son casting XXL (Schwarzy, bien sûr, mais aussi Jason Clark, JK Simmons, Matt Smith...) et sa promesse de remodeler entièrement la franchise en mode "reboot-mais-pas-vraiment" ne convint ni la critique ni les fans.
Emilia Clarke, pourtant propulsé en Sarah Connor new-gen, subit un premier coup dans l'aile face à un blockbuster essoufflé, qui engrange pourtant un score au box-office suffisant (440 millions, quand même) pour convaincre les pontes d'Hollywood de suivre avec Dark Fate (on vous laisse deviner la suite).
Succès en demi-teinte, disons-le, mais Clarke n'a pas dit son dernier mot. S'en suit une petite romance agréable avec Avant toi, où elle redonne le gout de la vie à un Sam Claflin en fauteuil roulant, et qui s'offre une rentabilité 10 supérieure à son budget (200 millions de box-office pour 20 millions de budget).
Avec sa tentative de s'imposer en nouvelle Sarah Connor, Emilia Clarke met ensuite les pieds dans une autre franchise, qui n'est nulle autre que Star Wars, avec le spin-off consacré à la jeunesse de Han Solo. Elle y incarne Qi'Ra, personnage clé du film.
On ne reviendra pas dans les détails de la production chaotique (changement de scénariste et de réalisateur, le classique chez Hollywood) de cet opus de la saga, qui a aura d'ailleurs coûté dans les 400 millions marketing compris, puisqu'en termes d'appréciation critique comme de box office, c'est une réception bien tiède que se mange Solo: A Star Wars Story, avec un petit 400 millions qui fait très pâle figure devant les résultats indécents des autres films Star Wars.
En 2019, elle enchaîne avec le très mauvais Above Suspicion, la comédie romantique Last Christmas en 2020.
Secret Invasion
Dernière apparition en date d’Emilia Clarke : la mini-série Secret Invasion sur Disney+, qui s’inscrit dans l’univers cinématographique Marvel. Le pitch ? Un million de Skrulls, des extraterrestres métamorphes, se cachent parmi nous depuis le film Captain Marvel.
Emilia Clarke y interprète G’iah, la fille du Skrull Talos. Elle a rejoint un groupe de rebelles qui, lassés d’attendre la terre promise par Nick Fury qui les a complètement abandonnés, décident de provoquer une troisième guerre mondiale pour s’approprier la planète Terre. Emilia Clarke partage ainsi l’affiche avec Samuel L. Jackson, Ben Mendelsohn, Olivia Colman ou encore Don Cheadle.
Honnêtement, nous nous attendions à mieux pour cette série. On nous promet un thriller politique, de l’espionnage de grande envergure avec une invasion d’extraterrestres à l’échelle mondiale. Autant dire qu’on n’y croit pas trop ! Les épisodes d’une demi-heure, mangés par les génériques de début et de fin, sont bien trop courts pour exploiter le concept (il n’y a même pas les scènes post-génériques habituelles chez Marvel). Le peu de personnages et d’intrigues créent une atmosphère très “intimiste”, loin de l’invasion qu’on nous vend au départ.
Sans parler du budget des effets spéciaux qui a visiblement disparu dans la poche des acteurs ! Le combat final est navrant, mais il met au moins en valeur le personnage d’Emilia Clarke, qui devient surpuissant en un claquement de doigts (pas celui de Thanos, malheureusement) et réapparaîtra certainement dans de futurs projets Marvel.
Emilia Clarke est également très attendue par la rédaction pour son retour en 2023/24 avec la comédie SF The Pod Generation, qui tourne actuellement en festival (chez Sundance en janvier 2023, notamment).
Le pitch de The Pod Generation
Situé dans un futur proche où l'intelligence artificielle fait fureur et où la nature n'est plus qu'un lointain souvenir. Rachel et Alvy, un couple new-yorkais, souhaite fonder leur famille. Le travail de Rachel leur donne l'occasion d'utiliser un nouvel outil développé par un géant de la technologie, Pegasus, qui offre aux couples la possibilité de porter l'enfant de façon égalitaire via des utérus artificiels détachables, ou pods. Alvy, botaniste, a des doutes, mais son amour pour Rachel l'incite à accepter cette expérience. Et c'est ainsi que commence la folle aventure de la parentalité dans ce nouveau monde...