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En 2017, il faut jouer à Donjons & Dragons

Par JiBé
21 avril 2017
En 2017, il faut jouer à Donjons & Dragons

À l’occasion de la sortie de la 5ème édition de Donjons & Dragons en français, il nous semblait important de remettre sur le devant de la scène le jeu de rôle sur table. Trop souvent décrié puis délaissé, il connaît depuis plusieurs années un second souffle plus que bienvenu. Pilier des cultures de l’imaginaire, il y a fort à parier que sans son existence, bon nombre des oeuvres dont nous vous parlons sur SyFantasy n’auraient jamais vu le jour. Prenez des copains ainsi que des pizzas et préparez-vous à partir à l’aventure.

En 2017, il faut jouer à Donjons & Dragons
1 - Qu’est ce que le jeu de rôle ?
2 - La création de Donjons & Dragons
3 - Le d20 system et l’OGL
4 - Donjons & Dragons 5ème Edition
5 - 2017, l’année du JdR ?
1. | Qu’est ce que le jeu de rôle ?

Chaque partie de jeu de rôle sur table, qu’on appellera JdR pour la suite de ce dossier, est différente et unique. C’est pourquoi il est impossible d’en donner une définition exacte, la seule limite au JdR étant l’imagination de ceux le pratiquant. 
 
Toutefois la plupart des JdR s’articulent de la même façon : une personne désignée sous le terme de conteur, de maître du jeu ou du donjon, on l’appellera MJ, présente une situation. Les autres joueurs, incarnant des personnages, réagissent alors à la situation présentée. Le coeur du JdR est cet échange permanent entre l'interprétation que les joueurs font de leurs personnages et la manière dont le MJ intègre les actions de ces derniers à son univers et au scénario qu’il a choisi de conter.

Même Vin Diesel joue à Donjons & Dragons 

Si l'interprétation est la base du JdR, il existe de nombreux jeux qui offrent un ensemble de règles permettant de rationaliser les capacités des personnages interprétés via la fiche de personnage. Cette feuille unique à chacun des joueurs, réunit les informations clés de leurs avatars. La vie étant faite de hasards et afin de retranscrire cet aspect dans le jeu, il arrivera régulièrement que pour résoudre une action complexe on fasse appel à la chance en lançant un dé dont le résultat déterminera la réussite ou l’échec d’une action. Il incombe alors au MJ d'interpréter ce lancé et d'intégrer son résultat dans le récit de l’aventure. 

 
Cette systématisation n’est qu’une aide à la narration et la qualité, le plaisir d’une partie de JdR dépendra des joueurs, du MJ et de l’alchimie qui aura su s'instaurer entre eux. Mais la part belle d'une partie revient surtout aux limites de l'imagination de chacun des participants.

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