Après que Thomas Jane ait donné quelques détails sur le film de Shane Black, les scénaristes du Predator original expliquent leurs idées initiales pour Predator 2.
Le producteur du premier Predator décrivait ce-dernier comme un film en trois étapes, qui commence comme un film de guerre, se poursuit comme un film d'horreur, et se termine comme un film de science-fiction. Le second est quelque peu différent, en empruntant une voie plus fidèle à son époque au moment de sa sortie en 1990.
Jim et John Thomas, scénarises des deux films, expliquent que l'idée n'a pas toujours été d'amener la bête dans les rues de Los Angeles. Au départ, la suite devait voir revenir le bon Schwarzenegger.
"Nous avions une idée où, à la fin, dans la clairière où l'explosion a eu lieu, le film Predator 2 devait commencer à ce moment là. Des pieds invisibles de Predator rentrent dans le champ et une main plonge dans la terre brûlée, et déterre le bras de l'autre Predator. Ensuite il active l'ordinateur, et obtient une lecture détaillée de ce qui s'est passé, en se concentrant sur le personnage d'Arnold, manière de dire 'voilà ma cible'. On est partis de là, et nous devions ensuite persuader Arnold de revenir."
Malheureusement, Schwarzenegger ne reviendra pas pour ce film (ni pour le nouveau), confiant le destin de l'alien aux dreadlocks entre les mains de Danny Glover. Cela étant, l'absence du major Dutch aurait pu ne pas être un problème, si les frères Thomas avaient choisi de jouer la carte anthologique jusqu'au bout.
"Nous avions aussi l'idée de faire une version située pendant la Seconde Guerre Mondiale, pendant l'hiver de la Bataille des Ardennes. Un peloton américain et un autre allemand se retrouvent séparés de leur groupe et commencent à se battre quand le Predator arrive. Ils comprennent alors qu'ils devront s'unir pour le vaincre. Nous avions pensé à des effets assez différents pour ce Predator dans la neige."
Idée intéressante que de confronter le Predator à des soldats en tenue à différents moments de l'histoire. On pourrait s'attendre à ce que celle-ci resurgisse, si d'aventure le film de Shane Black devait être un succès suffisant pour relancer la franchise à de plus hautes espérances que les films bis à laquelle elle n'échappe pas depuis bientôt trente ans.
