Les films de science-fiction originaux sont risqués. Encore plus en 2015 si on en croit les échecs de Jupiter Ascending ou de Tomorrowland. Un risque à la fois limité par la présence de stars potentielles, mais amplifié dès lors qu'il faut signer pour ces mêmes acteurs un gros chèque.
Un paradoxe dans lequel se trouvait Sony avec Passengers, un film de science-fiction qui voit deux des plus grosses (si ce n'est les plus grosses) stars du moment se partager l'affiche : Chris Pratt et Jennifer Lawrence.
Puisque leurs salaires s'élevaient déjà à quelques millions, Sony était un petit peu frileux à l'idée de donner son feu vert sur cette production qui sera dirigée par le réalisateur de The Imitation Game, Morten Tyldum, lui aussi très bankable après avoir été nommé aux oscars cette année.
Mais le succès écrasant de Jurassic World, sans doute lié à l'énorme cote de popularité de Chris Pratt - celle de Lawrence faisant déjà d'Hunger Games un énorme carton - aurait incité le studio à donner son aval pour ce film à plusieurs centaines de millions de dollars.
Et on s'en réjouit car le pitch (écrit par Jon Spaihts, Prometheus et Doctor Stange) est très intéressant : le métrage se déroulera en effet dans un vaisseau spatial, qui voit l'un de ses passagers, joué par Chris Pratt, se réveiller 90 ans trop tôt de sa cryogénisation. Et plutôt que de vieillir tranquillement dans l'appareil avec ses pairs, il va décider de réveiller un autre passager, joué par Jennifer Lawrence, pour s'occuper. S'en suit une histoire d'amour qui est annoncée comme une romance à la sauce Gravity. A suivre de très près donc.