- Un gameplay maîtrisé
- Un humour décalé
Nobody saves the World est le dernier-né de Drinkbox Studio, les développeurs des célèbres metroidvania Guacamelee!, le studio est notamment connu pour sa maîtrise et l’excellence des gameplay de leurs jeux et ici Nobody saves the world ne déroge pas à la règle.
En effet, celui-ci est un savant mélange d’action rpg et de dungeon crawler : le jeu tire toute sa richesse de son gameplay basé sur les transformations au travers d’un open world à la direction artistique très singulière.
Un univers burlesque
Vous incarnez donc “Nobody”, littéralement personne, un petit être blanc peu commun appelé également le “Sans-yeux”, qui se réveille amnésique dans une cabane.
Votre but, retrouver le sorcier Nostramagus pour savoir comment vous avez atterri ici, et pour ce faire vous allez devoir lui venir en aide et retrouver toutes les parties d’un joyau permettant de combattre la Calamité.
Vous partirez donc à la découverte de ce monde décalé aux personnages haut en couleurs dont les dialogues loufoques sont à la limite de l’absurde, le titre se veut très humoristique et tend à faire sourire.
Je ne m’attarderais pas plus longtemps sur le scénario qui fait clairement office ici d’introduction, la plupart des dialogues le faisant avancer se trouvent en général dans les donjons principaux et ceux-ci serviront de prétexte à l'exploration du jeu et d’autres donjons.
Ici le moteur principal du jeu, c’est son gameplay !
GoGo Gadgeto transformation
Niveau gameplay, Personne possède une baguette magique qui lui permet de prendre diverses formes, on passe du rat au magicien, du zombie au robot et de l'œuf (oui oui) à la limace. Toutes ces formes, pour un total de 18, aussi excentriques les unes que les autres, possèdent un gameplay propre et unique avec ses compétences actives et ses compétences passives, près de 80 compétences au total.
Vous disposez donc, selon la progression du joueur, de 4 passifs et de 4 actifs par personnage.
Le système est simple : chaque transformation dispose d’une attaque de base qui rend du mana et de 3 actifs modulables qui en consomment, vous pourrez donc utiliser les compétences du magicien avec la limace ou celle du zombie avec le cheval, autant de possibilités qu’il y a de classe et de compétences ce qui permet un renouvellement constant du gameplay et empêche toute redondance.
Il devient alors très agréable de passer d’une forme à l'autre, de tirer des flèches avec la limace ou de donner des coups de sabots avec la tortue, le tout se fait avec une fluidité exemplaire et on y prend très vite beaucoup de plaisir.
Progresser pour faire des donjons, faire des donjons pour progresser
Côté progression, le tout se fait très naturellement, à chaque nouvelle découverte de transformation, vous obtiendrez des quêtes liées à celle-ci, en les réalisant vous faites monter votre rang de classe, débloquez de nouveaux pouvoirs, ce qui vous octroie de nouvelle quêtes.
Toutes les quêtes, pnj, classes et donjons font monter le niveau général de personnage, qui augmente vos statistiques et vous permet ainsi d’explorer de nouvelles zones.
Côté exploration, chaque zone dispose de son propre level et de ses donjons, les quêtes réalisées dans le jeu vous octroient des étoiles à dépenser pour ouvrir l'accès des donjons, qui vous permettent de réaliser des quêtes qui vous octroient des étoiles.
La boucle est bouclée, si le principe est on ne peut plus basique, il n’en est pas moins très efficace.
En résumé
Doté d’un gameplay diablement efficace qui ravira les amateurs du genre, Nobody saves the world propose ici une formule amusante, drôle et un système de jeu qui se prend facilement en main, le tout dans un monde abracadabrant. Le jeu offre une direction artistique, réellement superbe bien qu'étrange, la bande son du jeu est également agréable bien qu’elle ait tendance à vite tourner en rond.
Drinkbox Studio fournit ici un titre d’une durée de vie de 25h ,ou plus pour tout compléter à 100%, sur lequel il est agréable de passer du temps et de progresser !