Critiques

Kyuki no Adabana : Kami soit qui mal y pense !

Par Alex Moon
5 minutes 28 juin 2024
Kyuki no Adabana : Kami soit qui mal y pense !
On a aimé
- C'est beau !
- Folklore japonais intéressant
- Histoire en 5 tomes, pas de série fleuve !
On n'a pas aimé

Les éditions Meian proposent à leurs lecteurs de se plonger dans la mythologie japonaise avec Kyuki no Adabana, une nouveauté en cinq tomes qui met à l’honneur les Kamis, ces divinités de la religion shintoïste. Avant cela l’auteur, Tsugaru Toba, avait été mandaté pour adapter en manga le light novel Kakuriyo : Bed and Breakfeast for Spirits (connu uniquement pour son animé en France). À la fois impeccable en termes graphiques, bien rythmé et doté d’un scénario captivant, Kyuki no Adabana pourrait bien se hisser au rang de meilleur manga proposé par la maison d’édition Meian.

 

 

L’histoire

Haru Takami est un lycéen capable de voir les Kamis, les esprits terrestres et célestes du folklore shintoïste. Par ailleurs, les Kamis ne sont pas les seuls êtres du monde spirituel que Takami peut voir, il y a aussi la souillure, cette étrange corruption noire qui s’en prend aux divinités, ainsi que d’étranges réminiscences qui semblent provenir des Kamis eux-mêmes. Le jour où il fait la rencontre de Kazura, une Kami de la pauvreté, tout bascule. Attaqués par un monstre issu de la souillure, ils se retrouvent transportés dans le monde des Kamis : le Takama-ga-hara. Accompagnés d’un Tsukumogami surnommé poussin, ils vont devoir trouver un autre passage pour permettre à Takami de s’échapper, car si un humain est découvert au royaume des Kamis, il sera exécuté.

 

L’avis d’Alex

Kyuki no Adabana a tout du shonen réussi. Si l’histoire nous prend un peu trop par la main au début, elle se rattrape bien vite pour nous offrir un mélange d’action et d’aventure justement dosé, dans la lignée d’un Demon Slayer. Les personnages sont drôles et attachants, et le style graphique est extrêmement soigné. 

 

 

Il est agréable de découvrir (ou de retrouver, en fonction de vos lectures) tout un pan de la culture japonaise et shintoïste à travers le rapport aux Kamis, qui incarnent des aspects naturels ou ésotériques sous une forme divinisée. Un folklore qui s’illustre parfaitement lors de l’arrivée à Takama-ga-hara, où la multiplicité et la variété des créatures rappellera celle des Yokaïs et Kamis du Voyage de Chihiro

 

 

Si ce premier tome propose des scènes d’actions intéressantes, quoique parfois un peu trop timides, il augure du très très bon pour la suite.

Avec un univers riche, varié et un duo de héros charismatiques, Kyuki no Adabana s’annonce comme un shonen à suivre de très près.

 

Et c’est à découvrir aux éditions Meian !

Kyuki no Adabana : Kami soit qui mal y pense !Kyuki no Adabana : Kami soit qui mal y pense !Kyuki no Adabana : Kami soit qui mal y pense !Kyuki no Adabana : Kami soit qui mal y pense !