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L'ère post-Star Wars : l'année 1979 en films SF, c'était comment ?

Par Aetherys
6 min 8 juillet 2023
L'ère post-Star Wars : l'année 1979 en films SF, c'était comment ?

Aujourd'hui, nous vous proposons un dossier empli de nostalgie, écrit par Olivier. Un dossier thématique fait avec beaucoup d'amour et de ressenti vis-à-vis d'un époque charnière pour la SF au cinéma, qui, nous l'espérons, trouvera grâçe dans votre coeur.

L'odyssée Star-Wars

 

Durant le doux mois de mai 1977, un événement s’apprête à révolutionner la pop-culture et le cinéma, à jamais. Mais surtout, il va donner un coup d’accélérateur à tout l’Imaginaire d’une jeunesse avide de nouveauté, de découverte et d’aventure.

Un OVNI cinématographique débarque en salle, auxquels les acteurs jouant dedans ne croient même pas : Star Wars : Episode IV – A New Hope. Ce film sur lequel personne ne misait (à part son réalisateur, George Lucas, avec son pote Spielberg) sera pourtant un succès planétaire et se révèlera être le phénomène de la pop-culture que tout le monde connait désormais. Plus de 40 ans après ce phénomène est toujours vivace, et laisse des marques.

 

Mais revenons à 1977 : Star Wars, c’est aussi un terrible coup de pied dans la fourmilière Hollywood. Tous les grands studios prennent un sérieux coup de vieux. Toutes les grandes maisons de production se retrouvent paniquées et fouillent dans leurs piles de scénars pour trouver la perle qui pourra concurrencer Star Wars,  ou tout du moins surfer sur cette nouvelle vague de cinéma.

Et, comme toujours, il y aura du bon et du moins bon. C’est en partant de cette réponse improvisée, brouillonne mais finalement fertile que nous allons voir ensemble l’odyssée post-Star Wars !

L'ère post-Star Wars : l'année 1979 en films SF, c'était comment ?
1 - 25 mai 1979 : Alien premier du nom
2 - 29 juin 1979 : Moonraker, space-odyssey !
3 - 6 décembre 1979 : Star Trek, The Motion Picture
4 - 20 décembre 1979 : The Black Hole, peur du noir !
5 - En conclusion
1. | 25 mai 1979 : Alien premier du nom

Dans un registre tout à fait différent de Star Wars, la 20th Century Fox va dégainer un scénario mélangeant terreur et science-fiction. On embauche une jeune actrice talentueuse, Sigourney Weaver, un réalisateur récemment primé à Cannes, Ridley Scott (palme d’or pour les Duellistes, à voir ab-so-lu-ment), une cascade d’effets spéciaux, un monstre glacial et totalement maléfique né du cerveau fertile (et un poil dérangé) de Hans Ruedi Giger … on mélange avec un scénario de Dan O’Bannon et on obtient … le chef-d’œuvre absolu : Alien.

Pour les (rares) qui ne connaissent pas l’histoire (oui, dénoncez-vous, là-bas au fond près du radiateur). Un cargo spatial est dérouté vers une planète inconnue pour répondre à un appel de détresse. L’équipage est réveillé et prend en compte la mission, de mauvaise grâce. Arrivé sur cette planète ils découvrent un vaisseau alien et tout plein de trucs inquiétants et pas ragoutants. L’un des membres d’équipage est alpagué par une espèce de bébête alien et, au mépris des règles de sécurité et de quarantaine, il est ramené à bord. Et c’est là que les ennuis commencent...

S’ensuivra force tripailles répandues, course-poursuite dans des couloirs, dézingage en règle de l’équipage, tentative de fuite, un chat (important le chat, pas aussi efficace que le chien, mais pas mal quand même), un cyborg malintentionné, etc.

Dans une ambiance sombre, filmé avec maestria, accompagné d’une musique de l’immense Jerry Goldsmith, Alien permettra d’explorer un autre versant de la science-fiction, plus adulte, sombre et mature. On est loin du manichéisme dégoulinant de Star Wars, autant le dire franchement.

Alien donnera naissance à une licence mondialement connue avec de nombreuses suites et spin-off inégaux. Mais surtout, ce film donnera ces lettres de noblesses à un genre qui se destinait surtout aux ados, en le propulsant dans un monde adulte, violent et sans concession.

Donc : Allez voir Alien !

 

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