Plutôt (très) attendu, le Predator de Shane Black prend son temps pour préparer sa venue. Le film s'explique en attendant par un descriptif alléchant de Thomas Jane, l'un des acteurs de cette relance de l'alien chasseur (également chasseur d'aliens).
Le Predator de Shane Black fera partie des attractions de l'année prochaine, à la fois relance des plus hollywoodiennes dans une tradition créée par des années à recycler tout ce qui a fait la gloire du cinéma de divertissement, et à la fois promesse d'une approche typée "auteur" par un metteur en scène passionné déjà présent à l'époque du film original, non dépourvu d'humour selon les premières estimations.
Or si Black se montre pour le moment assez peu bavard sur l'intrigue (quoi qu'on en sache déjà un peu sur certains personnages), c'est de la bouche de l'ex Punisher Thomas Jane que des bribes d'informations arrivent quant aux prémices d'un film qui abordera le sujet du stress post-traumatique chez les vétérans militaires.
"Nous jouons ces vétérans de la guerre en Irak, en Afghanistan, ou peu importe. Mais on est tous complètement tarés, donc on va dans un hôpital de vétérans pour avoir nos cachets. Nous sommes des soldats traumatisés, avec un stress post-traumatique. On est dans cet hôpital, et on est en thérapie, et bien entendu, l'un de nous commence à paniquer. C'est la promesse, mais je ne suis pas sur que ce soit montré... Quelqu'un panique et on se fait tous arrêter, on nous met dans un bus vers un hôpital et dans le bus il y a cet autre gars.
Et ce gars a vraiment été marqué d'une cible pour se faire tuer, parce qu'il a vu un OVNI, il a vu les vaisseaux Predators arriver, donc ils le bouclent et ils le balancent avec nous autres, les cinglés. Ils sont sur le point de prendre ce bus, de le conduire dans un endroit paumé et de nous tuer tous pour se débarrasser juste de ce gars là. Mais évidemment, on prend le contrôle du bus et on se dit "on l'emmerde ce mec, on a qu'à juste aller buter ces putains de Predators nous mêmes". Et on est juste assez fous pour croire que ce gars a vraiment vu un OVNI et que les aliens sont là-dehors."
Un pitch des plus alléchants contés avec le franc parler du bon Thomas Jane (qui ne semble pas sorti de sa performance de 1922), où on retrouve bien l'idée de vétérans de guerre chers à l'imagerie Predator - une franchise qui aime confronter le célèbre chasseur alien à des hommes susceptibles de lui opposer un certain challenge.
On attendra d'en découvrir plus sur ce qui s'annonce comme une des relances de l'année prochaine, et ce sans surjouer la carte nostalgique, avec une sortie prévue pour le 8 août.